… Hip hip hip, bien sûr ! Voici déjà cinq titres en grand format qui me font de l’oeil :
Pour les parutions d’août (je vous ai mis les liens vers les pages éditeur, vous n’avez qu’à cliquer sur les titres) :
Tout d’abord • Un nouveau Colm Toibin, paru le 14 août dernier chez Grasset : Long Island [Traduction de Anna Gibson]. Qui est la suite de Brooklyn ! Je ne suis que joie et enthousiasme à l’idée de retrouver EIlis – La fin de Brooklyn m’avait bouleversée.
Colm Toibin sera présent au Festival America fin septembre (sérieusement, j’ai failli pleurer d’émotion en apprenant ça – oui je suis une petite nature. Et j’adore Colm Toibin. Et je ne l’ai encore jamais vu en vrai !).
« Tout bascule lorsqu’un inconnu à l’accent irlandais frappe à la porte d’Eilis Lacey. Après vingt ans de mariage, Tony et elle profitent du confort offert par les années 1970 aux familles américaines. Installés à Long Island, ils ont deux enfants, bientôt adultes, et mènent une vie tranquille où les seuls tracas proviennent de l’oppressante belle-famille italienne d’Eilis. […] » (je ne vous en mets pas plus, je trouve cette 4ème trop bavarde)
Colm Toibin sur le blog : Le Magicien, Le Maitre, Maison des rumeurs, La bruyère incendiée, Le Testament de Marie, Nora Webster.
Ensuite • Un nouvel auteur est arrivé côté Irlande du Nord, le 21 août (aujourd’hui, donc) chez Albin Michel : Michael Magee, avec un premier roman : Retour à Belfast [Traduction de Paul Matthieu]. « Écrit au cordeau, ce premier roman aborde avec une remarquable lucidité des sujets très contemporains : masculinité toxique, déterminisme social et secrets de famille. » (peut-on lire sur le site de la maison d’édition).
Il sera également présent au festival America. Ainsi que Darragh McKeon et Donal Ryan. L’édition de cette année sera un peu différente d’après ce que j’ai pu lire sur leur site : il sera question d’un dialogue Amérique / Europe, d’où la présence de nombreux auteurs européens (Amérique / Europe : un monde en commun). Le programme n’est pas encore en ligne, mais mon carnet et mon stylo sont prêts ! (hors Irlande il y a aussi Alice McDermott et Emily St John Mandel que j’aimerais voir / écouter, entre autre !)
Bon enfin bref, revenons à nos parutions • Un nouveau roman d’Emma Donoghue aux Presses de la cité le 22 août : Une fille j’ai embrassée [Traduction de Chloé Royer] (merci à la libraire Dédicaces près de chez moi, c’est en me promenant dans leurs rayons que je l’ai découvert !) : « Angleterre, 1805. L’histoire vraie du premier amour d’Anne Lister, femme de lettres et exploratrice anglaise, sur fond de colonialisme, d’émancipation féminine et d’homosexualité.
Août 1805. Au pensionnat de King’s Manor, dans le Yorkshire, Eliza Raine, fille d’un médecin de la Compagnie des Indes orientales et de son « épouse de campagne » indienne, se lie avec une nouvelle élève, Anne Lister. Si la jeune orpheline fait de son mieux pour passer inaperçue, Lister – comme elle aime à se faire appeler –, issue de la petite noblesse, se plie plus difficilement aux conventions de l’époque. Téméraire, le verbe haut, la jeune femme aux allures de garçon revendique son esprit d’indépendance. […] »
J’avais été bouleversée par son roman Room, pas vous ? Bien hâte de découvrir celui-ci.
Emma Donoghue sur le blog : Egarés / Le pavillon des combattantes
Pour les parutions de septembre, les autrices seront à l’honneur !
• Avec, tout d’abord, un recueil de nouvelles de Jan Carson, Le fantôme de la banquette arrière [Traduit par Dominique Goy-Blanquet], le 19 septembre chez Sabine Wespieser (comme ses deux précédents romans). Je n’ai pas encore lu Les ravissements, mais Les lanceurs de feu m’a suffisamment marquée pour que je sache que je lirai ces nouvelles !
« Ancrées en Irlande du Nord, où vit leur autrice, les seize nouvelles de ce formidable recueil ont la double qualité de nous inviter à arpenter avec elle ce territoire dont elle explore l’absolue singularité et de nous proposer un concentré de sa vision du monde, de son monde.
Chez Jan Carson, tout est question de point de vue […]
Délicieusement cruels, impeccablement construits – dans la pure tradition d’efficacité des nouvelles anglo-saxonnes –, les textes de Jan Carson entrelacent subtilement un réalisme cru à la présence quasi quotidienne du surnaturel. Tout ou presque peut arriver aux habitants de ce lieu dont la talentueuse écrivaine propose un portrait lucide et tendre. Il est vrai que la mémoire des Troubles – qui ont déchiré le pays pendant des années – n’est jamais loin, exacerbant comportements, sentiments et émotions. »
Jan Carson sur le blog : Les lanceurs de feu
• Et un nouveau roman de Sally Rooney ! Intermezzo [Traduit par Laetitia Devaux], qui paraitra le 24 septembre chez Gallimard cette fois-ci (ça alors, les trois premiers, c’était aux Éditions de l’Olivier). Je sauterai bien sûr dessus dès sa sortie – même si c’est pour être déçue comme avec le dernier, pas grave, héhé. J’avais dévoré le premier, Conversations entre amis, qui reste mon préféré, et peut-être la même émotion sera-t-elle cette fois-ci au rendez-vous ?
« Ivan et Peter, deux frères que les années ont éloignés, se retrouvent à la mort de leur père. Ivan, vingt-deux ans, est un brillant joueur d’échecs, ultrasensible et solitaire. Peter, juriste renommé de Dublin, est un trentenaire aux multiples conquêtes. Tous deux vivent des amours périlleuses pendant ce moment délicat du deuil, intermède de vie où la fragilité n’exclut pas l’aventure.
Avec Intermezzo, l’Irlandaise Sally Rooney signe un nouveau roman sensuel et fascinant dans la veine de Normal People, où les personnages se mettent à nu, les couples se font et se défont dans une délicieuse confusion des sentiments. »
Sally Rooney sur le blog : Conversations entre amis / Normal People / Où es-tu, monde admirable
Avant de vous quitter, je fais une petite parenthèse « Poches » (vous pouvez cliquer sur les titres pour accéder aux pages éditeur) :
Le portrait de mariage de Maggie O’Farrell est chez 10-18 depuis le 14 août dernier. 10-18 qui réédite Gens de Dublin et Le portrait de l’artiste en jeune homme, tous les deux le 14 septembre (très beaux visuels de couverture je trouve) – James Joyce qui sera aussi chez Folio, avec Pénélope, le dernier chapitre d’Ulysse, édité en un texte à part : étrange, non ? On pourra voir ce qu’on en pense le 12 septembre ! (vous avez vu ces transitions imbriquées ?)
A bientôt ! Bonnes lectures et prenez soin de vous !
Lettres d'Irlande et d'Ailleurs 
Un beau programme de sorties !
Long Island me fait de l’œil, mais zut, comme d’habitude, je ne me souviens plus de la fin de Brooklyn !
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Coucou ! Ralalala n’hésite pas à venir en MP si tu veux que je te rafraîchisse la mémoire, cette fin m’avait tellement bouleversée, je m’en souviens parfaitement par contre, haha.
Je suis passée chez mon libraire, je termine ce que j’ai en train et je le commence. Je lis souvent 2 livres en parallèle, mais là je n’ai pas envie !
Sinon oui tu as vu, un beau programme varié et éclectique, comme on les aime !
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Je suis en train de lire Long Island donc je pense à toi, forcément, et j’avoue que je suis déçue…
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Coucou ! Te lire déçue m’a fait aller voir ton blog et je viens de lire ton billet sur Brooklyn : nous n’en avons pas du tout eu la même lecture ! Ce fut un coup de coeur pour moi, j’ai adoré Eilis, et été absolument bouleversée par la fin, que j’avais trouvé déchirante, même si c’était la seule possible vu les circonstances. Tellement d’humanité prise dans les rets de chemins de vie qui nous échappent.
Je suis donc tellement heureuse de retrouver Eilis – comment, j’espère le happy end que j’ai en tête depuis tout ce temps ? Et comment lol.
Du coup je ne suis pas surprise que tu sois déçue par celui-ci, hélas pour toi, mais sans doute du coup me plaira-t-il, en tous cas j’espère, mais de toute manière pas grave, ça va me faire tellement plaisir de retrouver la plume de Colm Toibin dans une entière fiction ! Bon, de la retrouver tout court lol.
Je m’emballe je m’emballe hahaha
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Ton enthousiasme fait plaisir à lire ! Ça me désole d’être passée à côté des deux romans surtout que je sais à quel point tu les aimes. J’ai regretté le manque d’allant des personnages et la simplicité de l’ensemble… Peut-être que d’autres titres de l’auteur me séduiraient davantage ceci dit.
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Bonjour Hélène, en nouveauté tu nous as sélectionné de jolis romans, notamment le Michael Magee qui m’attire. En poche, je pense me procurer le Maggie O’Farrell, une autrice que j’affectionne tout particulièrement. Je te souhaite un excellent weekend 🙂
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