Encore un mois très intéressant, avec trois nouveautés en grand format, une en poche et un album jeunesse !
En grand format
Octobre 2019
• Jours d’hiver – Bernard MacLaverty (Rivages, le 2 octobre 2019)
• Notes à usage personnel – Emilie Pine (Delcourt Littérature, le 16 octobre 2019)
• L’expérience – Alan Glynn (Sonatine, le 17 octobre 2019)
En poche
Octobre 2019
• Jacqui – Peter Loughran (éditions Points, le 10 octobre 2019)
Album jeunesse
Septembre 2019
• Pas de panique petit crabe – Chris Haughton (Thierry Magnier, le 11 septembre 2019)
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• Jours d‘hiver de Bernard MacLaverty (Traduit par Cyrielle Ayakatsikas)
« Gerry et Stella. Ils sont ensemble depuis si longtemps que les années ne se comptent plus. Chacun a une forme d’addiction qu’il tente de cacher à l’autre : Gerry à l’alcool ; Stella à la religion. Les quelques jours de vacances à Amsterdam qu’ils ont décidé de prendre agissent comme une sorte de révélateur : les vieux amants vont-ils résister à la promiscuité, aux longues heures de tête-à-tête? Génie irlandais, véritable légende dans toute la Grande-Bretagne, Bernard MacLaverty a connu un beau succès avec ce roman intimiste, restant plusieurs semaines dans la liste des meilleures ventes du Sunday Times. »
De cet auteur j’ai lu Cal il y a longtemps (lire mon avis par ICI). Ses deux autres romans, Lamb et Symphonie pour Anna sont chroniqués chez Yvon (cliquez sur les titres pour accéder à ses billets)
L’auteur : Bernard MacLaverty est né à Belfast (14.9.42) et y a vécu jusqu’en 1975, date à laquelle il a déménagé en Ecosse avec son épouse, Madeline, et ses quatre enfants. Il a été technicien de laboratoire médical, étudiant adulte, professeur d’anglais et parfois écrivain en résidence (universités d’Aberdeen, d’Augsburg, de Liverpool John Moore et de l’Iowa). Après avoir vécu un certain temps à Edimbourg et sur l’île d’Islay, il vit maintenant à Glasgow. Il est membre d’Aosdana en Irlande.
Il a publié cinq romans et cinq recueils de nouvelles, dont la plupart sont rassemblés dans Collected Stories (2013). Il a écrit des versions de sa fiction pour d’autres médias – pièces radiophoniques, pièces télévisées, scénarios, livrets.
Son site internet
• Notes à usage personnel d’Emilie Pine (Traduit par Marguerite Capelle)
« J’ai peur d’être cette femme qui dérange. Et peur de ne pas déranger assez.
J’ai peur. Mais je le fais quand même. »
Au fil de six essais, Emilie Pine nous livre ses ‘mémoires accidentels‘, un magnifique témoignage sur sa vie de femme, ses failles intimes, ses combats, ses colères et ses renoncements. À la fois crue, vulnérable, drôle et radicalement honnête, Emilie Pine aborde tous ces sujets que l’on a trop souvent l’habitude de taire : l’addiction, l’infertilité, les ruptures familiales, les violences sexuelles…Poignant et juste, Notes à usage personnel dessine l’histoire en creux d’une femme qui dérange, en rébellion contre le silence.
« Ne lisez pas ce livre en public : il va vous faire pleurer. » (Anne Enright)
« Le premier recueil d’essais d’Emilie Pine est à couper le souffle en raison de son honnêteté sans peur, de son intelligence émotionnelle, et la façon dont elle aborde des sujets douloureux tels que l’addiction, l’infertilité, les ruptures familiales et le surmenage. Elle n’a pas volé son An Post Irish Book of the Year. » (The Irish Times)
L’auteure : Emilie Pine est professeure de théâtre contemporain à l’University College de Dublin. Son premier livre, Notes à usage personnel, est publié en 2018 par la maison d’édition indépendante Tramp Press. En quelques semaines, un phénoménal bouche à oreille le propulse en tête des meilleures ventes. En novembre, il est consacrée par le An Post Irish Book of the Year. Finaliste du prix Michel Déon, il est en cours de publication dans plus d’une dizaine de pays. (Présentation de la maison d’édition)
A noter : Une rencontre avec Emilie Pine aura lieu au Centre Culturel Irlandais le 14 novembre prochain ! Pour s’inscrire c’est par ICI
• L’expérience d’Alan Glynn (Traduit par Fabrice Pointeau)
« New York, de nos jours. Ray Sweeney ignore presque tout de son grand-père Ned. Sauf que celui-ci a mis fin à ses jours en sautant par la fenêtre d’un hôtel de Manhattan. Lorsqu’il rencontre Clay Proctor, ex-conseiller de Richard Nixon qui semble avoir bien connu Ned, celui-ci a une autre histoire à raconter : celle d’une drogue mystérieuse expérimentée par la CIA, démultipliant l’intelligence de ses utilisateurs.
New York, années 1950. Employé dans une agence de publicité de Madison Avenue, Ned vit une expérience des plus particulières. Cobaye involontaire de la CIA, il pénètre les arcanes de la haute société, rencontre Marlon Brando et Marilyn Monroe, voit son horizon s’élargir de façon littéralement hallucinante. Mais combien de temps peut-il tenir un tel rythme, et à quel prix ?
Après Champs de ténèbres, adapté au cinéma sous le titre Limitless avec Robert De Niro et Bradley Cooper, Alan Glynn plonge dans le monde caché des années 1950, celui des riches et des puissants, peuplé de stars sous influence et de conspirations majeures. »
L’auteur : Alan Glynn a étudié la littérature anglaise au Trinity College de Dublin. Il a ensuite vécu à New York et à Verone avant de s’installer à nouveau dans la capitale irlandaise.
Son premier roman, Champs de ténèbres (Presses de la Cité, 2004), a connu un succès fulgurant. Plus connu sous le titre Limitless (2011), ce premier récit a été porté sur grand écran avec dans les rôles principaux Bradley Cooper et Robert De Niro. L’Expérience (Sonatine, 2019) est à la fois un préquel et un séquel de son premier roman.
• Jacqui de Peter Loughran (Traduit par Jean-Paul Gratias)
Paru en grand format aux éditions Tusitala en mai 2018
« Jacqui nous embarque de force dans la tête d’un personnage rebutant, chauffeur de taxi frustré, réactionnaire, râleur, perfide et surtout effroyablement misogyne, qui aime asséner des leçons sentencieuses sur la vie. Entre macabre et humour noir, on suit le monologue intérieur d’un meurtrier qui raconte comment et pourquoi il s’est débarrassé de sa femme, la fameuse Jacqui, et en profite pour nous raconter le monde, vu à travers son regard désabusé.
Avec son phrasé populaire, direct, fluide, cinglant, dont on ne sait jamais s’il va basculer dans le rire ou les larmes, Peter Loughran réussit magnifiquement son numéro d’équilibriste. Un roman singulier et dérangeant, toujours aussi corrosif malgré les années. »
> Lire la critique du blog L’espadon par ICI : « On pourrait croire que Jacqui est une comédie macabre. Mais l’expression me semble encore trop faible. Je crois que l’énigmatique Peter Loughran a écrit un joli défouloir, d’une lumière morbide et truffé de pensées inavouables. Sans effusion de sang ou découpage de membres. Avec juste un ton parfaitement détaché, glaçant, celui de l’évidence… C’est un bouquin que j’aurais sans doute aimé écrire. Mais aurais-je osé raconter le quart des horreurs qui y figurent ? Grandiose. »
• Pas de panique petit crabe de Chris Haughton (album jeunesse)
« Petit Crabe trépigne d’impatience : aujourd’hui, il va voir l’océan pour la première fois ! Mais une fois au bord de l’eau, Petit Crabe déchante. L’océan est impressionnant et les vagues sont de plus en plus grosses… Pas de panique Petit Crabe, tout va bien se passer !
Une histoire drôle et rassurante pour aider les petits à surmonter leurs peurs. »
> Lire mon avis sur l’album de Chris Haughton Un peu perdu par ICI
Oh oh ! Les deux premiers m’intéressent, Jacqui aussi. J’espère que c’est dans le « ton » que j’aime chez les auteurs irlandais ! Merci Hélène
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Ils me tentent beaucoup moi aussi ! Je viens d’acheter le Emilie Pine, j’ai hésité entre les deux 🙂
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Emilie Pine pique ma curiosité… Quant au nouveau Chris Haughton, il me le faut!
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