Le dernier dragon sur terre – Eoin Colfer

Highfire, 2020. Traduit de l’anglais (Irlande) par Jean-François Ménard. Éditions Pygmalion, août 2020 ; 400 p. (publication initialement prévue, avant le confinement, en avril 2020)

Quatrième de couverture : Autrefois, il était connu sous le nom de Wyvern, Seigneur du Haut Feu, et son ombre terrifiait les masses.
Aujourd’hui, il n’est que Vern, vautré dans le bayou où il se cache, matant Netflix non-stop en tee-shirt Flashdance et sifflant de la vodka à longueur de journée. Mais, contrairement aux autres membres de son espèce, il a survécu. Malheureusement, aucune quantité d’alcool ne peut combler son immense solitude.
C’est alors que le hasard lui propose une alliance inattendue… Aboutira-t-elle à l’extinction de sa race ou au retour de ses jours de gloire ? »

Mon avis (Rentrée automne 2020, 2) :

Everett Moreau vit avec sa mère Elodie dans une bicoque en plein bayou. Tout le monde appelle l’adolescent Squib – pétard mouillé en anglais -, surnom gagné à son grand dam lors d’une expérience malheureuse de pêche de nuit avec des explosifs ; il y a perdu un doigt. Squib est un adolescent débrouillard, qui jongle avec un tas de petits jobs en plus de l’école, pour ramener quelques dollars à la maison. Sa Momma est infirmière de nuit à l’hôpital. Squib et sa mère sont cajuns (les francophones de Louisiane, descendants des Français bannis du Canada qui vinrent s’installer dans le delta du Mississippi au 18ème siècle).

Squib a un penchant naturel à se mettre dans les ennuis. Mais lorsque Regence Hooke, le constable ripou local qui en pince pour sa mère se met en tête de détrôner le parrain local, l’adolescent va frôler le record olympique. Pour se cacher après avoir été témoin d’une scène à laquelle il n’aurait pas dû assister, il se retrouve nez à nez sur un îlot du bayou avec… un dragon.

Le dernier dragon sur terre est une histoire de gangsters avec des doses de fantastique. De l’humour, des dialogues, de l’action et des rebondissements, un cadre travaillé et des personnages bien campés. C’est un roman sympathique, mais j’avoue avoir été déçue. Un style un peu faible, un roman inégal. Il y a de bons passages, mais au lu de la quatrième de couverture, je m’attendais à mieux. Il y avait du potentiel. Le dernier dragon sur terre est néanmoins tout à fait divertissant, j’ai bien ri par moments. Vern est très chouette, Squib aussi.

★★★★★★☆☆☆☆

Autres romans d’Eoin Colfer chroniqués sur le blog : en littérature jeunesse, Artemis Fowl et Le supernaturaliste ; en policier : Prise directe

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