Bonjour à toutes et à tous, j’espère que vous allez bien et que votre été se passe au mieux. Pour mon retour par ici, j’ai hésité entre publier un petit billet de salutations, après ces sept mois d’absence, ou alors faire comme si de rien n’était, ni vu ni connu, hop, une chronique ! … Et puis comme je n’ai pas envie de rendre les choses trop formelles et que le coeur de ce blog vibre pour la littérature, j’ai opté pour un léger mix, vous avez vu ? Une chronique, avec un petit coucou en préambule. Je viens de passer par des mois difficiles, et sans vraiment sombrer, j’ai néanmoins perdu le goût de certains partages. Un élan qui semble-t-il est en train de me revenir – et vu que j’ai un peu sautillé pour réussir à l’attraper au vol (l’élan), ce roman m’est apparu le choix idéal : du bleu, de la résilience, de l’envol, un beau récit touchant.
Featherhood : a memoir of two fathers and a magpie, 2020. Traduit de l’anglais par Anatole Pons-Reumaux. Éditions Métailié, janvier 2024 ; 304 p.
★★★★★★★★★☆
Mon avis :
Premières plumes est l’histoire d’un bébé pie tombé du nid, qui entre un jour par hasard dans la vie d’un jeune homme, à Londres. C’est un récit autobiographique. Charlie Gilmour est le fils biologique de Heathcote Williams, poète-magicien et agitateur-fou, qui les a plaqués lui et sa mère lorsqu’il était bébé. Il est également le fils adoptif de David Gilmour, le guitariste de Pink Floyd. Ce point a créé – j’ai tellement écouté Pink Floyd, plus jeune ! – un immédiat lien de sympathie entre ce texte et moi.
J’ai été conquise par l’écriture élégante de Charlie Gilmour, d’une densité aérienne et minutieuse, aussi légère que précise. Habitée. Ce texte génère et contient sa propre lumière, et il m’a semblé voir, à mesure de ma lecture, le jour se lever – vous savez, lorsque l’alentour glisse du sombre indistinct au gris de plus en plus clair, nous permettant de discerner certains contours et le monde à mesure en détails et envergure… le jour se lève, la plume de Charlie Gilmour balayant les zones d’ombre encore à explorer. Rien n’est laissé de côté.
Premières plumes est l’histoire d’une quête. Du père, de soi. Une recherche d’identité très humaine. C’est aussi une histoire d’amour entre un homme et une pie. Une rencontre qui va bouleverser des existences. J’ai adoré ce récit, vraiment.
Ah, et sinon : le blog a soufflé ses 9 bougies la semaine dernière ! Ca alors !
Prenez soin de vous, et à bientôt !


Merci pour ton retour et pour ce billet qui donne envie de se pencher sur ce roman (déjà repéré, mais un avis positif est toujours le bienvenu !)
J’aimeAimé par 1 personne
Très heureuse d’être à nouveau là 😀
J’aimeJ’aime
Joyeux 9 ans ! Et ravie de te retrouver par ici 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Merci ! Ravie aussi 😃
J’aimeAimé par 1 personne
Joyeux neuvième anniversaire pour ton si beau blog ! Quel plaisir de te retrouver Hélène parmi nous, de pouvoir te lire à nouveau. Je suis vraiment très heureux ! 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Oh, merci beaucoup Frédéric, je suis très touchée ! Heureuse d’être de retour 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Je suis très heureuse de te retrouver sur ton blog !
Merci pour ce 1er partage 🙏🏻
Douce semaine 💖
J’aimeAimé par 1 personne
Merci beaucoup Eveline, bises ♥
J’aimeAimé par 1 personne
Tiens, je croyais avoir laissé un commentaire ! Heureuse de ton retour, et en plus avec un roman bien tentant !
J’aimeAimé par 1 personne
Tu as été la première à commenter et il avait atterri dans les spams, ce que je n’avais absolument pas remarqué. Et ce commentaire aussi ! Scandale.
J’aime beaucoup les éditions Métailié ! Et celui-ci est un beau texte, vraiment, je trouve.
J’aimeJ’aime