Le mois de novembre a disparu sans que j’aie eu le temps de rédiger ce billet ! Damned. Mais qu’à cela ne tienne, les voici : trois grands formats et un poche.
Septembre 2018
• Cent jours pour être heureux – Eva Woods (Le cherche-midi, le 20 sept 2018)
Octobre 2019
• Le gardien des tempêtes, tome 1 – Catherine Doyle (Bayard jeunesse, le 9 octobre 2019)
Novembre 2019
Grand format • Une rivière dans les arbres – Jacqueline O’Mahony (Les Escales, le 9 novembre)
Poche • Le baron hanté – Sheridan Le Fanu (10-18, le 7 novembre)
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• Cent jours pour être heureux d’Eva Woods (Traduit par Tania Capron)
« Lorsque deux jeunes femmes que tout oppose se rencontrent, le destin pourrait bien basculer. Annie mène une existence vide de sens et de joie depuis qu’un drame a brisé sa vie deux ans plus tôt. Polly est condamnée, il lui reste trois mois à vivre. Mais Polly, aussi rayonnante et excentrique qu’Annie est terne et renfermée, a décidé de relever le défi des « cent jours pour être heureux ». Elle entraîne sa nouvelle amie dans cette aventure : trouver chaque jour une source de joie, un petit bonheur. Réenchanter le quotidien pour retrouver le goût de vivre et la force d’accepter l’inéluctable.
Autour d’elles, une galerie de personnages hauts en couleur devront suivre la fantasque Polly et ses idées farfelues… jusqu’à son ultime pied de nez à la mort et au désespoir.
À l’encontre des clichés, 100 jours pour être heureux livre un véritable hymne à la vie sans jamais tomber dans la mièvrerie de la pensée positive. Avec beaucoup d’intelligence et d’impertinence, l’auteur nous entraîne dans la course folle de Polly à la poursuite du bonheur. Passant du fou rire aux larmes, le lecteur traverse à vive allure la palette des émotions de ces deux héroïnes : on se révolte, on se résigne, on hésite, on plonge… Mais on vit, coûte que coûte ! »
L’auteure : Eva Woods est le nom de plume de Claire McGowan. Née à Newry, en Irlande du Nord, elle est diplômée de l’Université d’Oxford et enseigne l’écriture. Elle signe ses romans policiers de son vrai nom (The Fall, 2012) et ses romances, dont Cent jours pour être heureux (Something Like Happy, 2017), de son nom de plume.
Son site internet
• Le Gardien des tempêtes, tome 1 de Catherine Doyle (Traduit par Sidonie Van Den Dries)
Sublime couverture pour ce fantastique roman jeunesse (au propre comme au figuré) ayant pour cadre l’île d’Arranmore, dans le Donegal. J’ai eu la chance d’assister à une rencontre avec l’auteure jeudi dernier… Très bientôt ma chronique sur le blog !
« Chaque génération, un Gardien des tempêtes est choisi par l’île d’Arranmore. Son devoir est de protéger à tout prix la puissante magie de l’île, car elle est le dernier rempart contre les forces obscures qui menacent le monde.
Qui sera le prochain élu ?
Fionn Boyle aurait préféré rester à Dublin plutôt que de passer ses vacances avec son agaçante grande sœur chez leur énigmatique grand-père, Malachy. Pourtant, à peine le garçon de onze a-t-il débarqué sur l’île d’Arranmore que d’étranges incidents s’enchaînent… Il découvre bientôt que l’endroit est magique et que son grand-père est le Gardien des Tempêtes. Mais le temps est venu pour le vieil homme de passer le relais, et l’île est sur le point de choisir un nouveau Gardien. Alors que la lutte pour devenir l’élu s’engage, les profondeurs d’Arranmore s’agitent. Attendant son heure depuis des siècles, une présence maléfique prête à tout pour raviver les feux d’une guerre ancestrale a été réveillée par l’arrivée de Fionn… »
L’auteure : Catherine Doyle a grandi à proximité de l’océan Atlantique, à l’ouest de l’Irlande. Bercée par les grands mythes et contes irlandais, elle s’est promis très jeune d’écrire un jour ses propres légendes. Après avoir étudié la psychologie et l’édition, elle s’est enfin lancée. Sa première série publiée en France, « Le Gardien des Tempêtes », a été inspirée par la véritable île d’Arranmore où on grandit ses grands-parents, et par les aventures de ses nombreux ancêtres marins. Catherine vit aujourd’hui à Galway, et passe beaucoup de temps à Londres ou aux États-Unis.
• Une rivière dans les arbres de Jacqueline O’Mahony (Traduit par Julie Groleau)
Repéré chez Sophie
« Irlande, 1919. Le pays se trouve tiraillé entre les colons britanniques et les indépendantistes. Hannah O’Donovan et sa famille cachent des résistants, au risque d’être découverts par les factions armées du gouvernement, les Black and Tans. Elle s’éprend du chef des rebelles, O’Riada. Cent ans plus tard, Ellen découvre la vie dissimulée de son arrière-grand-tante. Premier roman. »
L’auteure : Jacqueline O’Mahony est originaire de Cork. Après avoir suivi un doctorat d’histoire aux États-Unis, elle a travaillé comme rédactrice, éditrice et styliste pour Vogue et l’ Irish Independent. Elle vit aujourd’hui à Londres avec son mari et ses trois enfants. Une rivière dans les arbres est son premier roman.
• Le Baron hanté de Joseph Sheridan Le Fanu (Traduit par Alain Le Berre)
Repéré chez Charlotte
« Je n’ai jamais vu site plus original et plus beau que cette ravissante petite ville de Golden Friars. Elle se dresse sur le rivage de son lac, dominée par un amphithéâtre de montagnes toutes gercées de ravines et couleur de pourpre opulente. »
Certes, tel et bien l’aspect que Golden Friars présente, au premier abord, au visiteur. Mais au bord du lac se dresse le sinistre château des Mardykes et le légende qui se rattache au lac n’est guère plus engageante. on raconte que la jeune et jolie, mais malheureuse, Mary Feltram y aurait été noyée, en même temps que son petit enfant et que, en certaines fins d’après-midi, des pêcheurs l’ont vue, dans le soleil couchant, élever son buste hors du lac, dressant son enfant à bout de bras au-dessus de sa tête. Aussi, lorsque le hobereau du village, sir Bale Marykes, ruiné, revient, bien à contrecœur, habiter son château, il évite soigneusement de s’aventurer sur le lac. Car il craint la vengeance du fantôme de Mary dont un Mardykes semble avoir été le bourreau. Il faudra que Philp Feltram, le dernier descendant de Mary, lui fournisse la « chance » d’un étrange pacte par lequel redevenir riche, pour qu’il ose la traversée du lac maudit… Mais l’or, lui aussi , est maudit…
L’auteur : Auteur de Carmilla et bien d’autres récits, Sheridan Le Fanu est un maître du fantastique. (Dublin, 1814 – 1873). D’origine huguenote, fils d’un pasteur de l’Église d’Irlande, petit-fils d’un célèbre acteur irlandais, Thomas Sheridan et petit-neveu de l’auteur dramatique Richard Brinsley Sheridan. Après des études de droit à Londres et à Trinity College, il s’inscrit au barreau de Dublin mais n’exercera jamais. Journaliste, tour à tour rédacteur en chef ou propriétaire de revues (notamment du Dublin University Magazine), il a publié d’innombrables articles, des récits historiques, une quinzaine de romans, dont un « thriller » gothique (L’Oncle Silas, 1864) et surtout une quarantaine de nouvelles pour la plupart fantastiques. « Tout cela compose un univers compact et passionnant qui appartient en propre à Le Fanu, tant pour sa puissance de suggestion que pour son indéniable pouvoir d’envoûtement. Un univers étrange et fascinant où se mêlent dans une lumière fuligineuse, la démonologie, les spectres, l’assassinat, les amours contrariées, la médecine scientifique, les duels, la sorcellerie, les vampires, le rapt, les femmes persécutées, le folklore irlandais, la théosophie et les parents terribles. » (Roland Stragliati)
J’ai hâte de lire ta chronique sur « Le Gardien des tempêtes » de Catherine Doyle. Le Jacqueline O’Mahony a l’air chouette aussi. Merci Hélène, Bises bretonnes 🙂
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