Auteur #3 : Maggie O’Farrell

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– Dernière mise à jour le 15.08.2018 –

Maggie O’Farrell est née en 1972 en Irlande du Nord. Elle a passé une partie de son enfance en Ecosse et dans le Pays de Galles. Après des études littéraires à Cambridge, elle se lance dans le journalisme et devient rédactrice en chef adjointe des pages littéraires de l’Independant on Sunday. Suite au succès de son premier roman, elle se consacre à l’écriture. Ses sept romans sont traduits en français (tous publiés chez Belfond).

• Quand tu es parti (lu en juillet 2002) ♥
• La Maîtresse de mon Amant (lu en juillet 2003) 2,5*
• La Distance entre nous (lu en juillet 2018) 3,5* –> cf. ma chronique
• La Disparition d’Esmée Lennox (lu en novembre 2016) ♥ –> cf. ma chronique
• Cette Main qui a pris la mienne
 (lu en décembre 2013) 4,5*
• En cas de forte Chaleur (lu en septembre 2014) 4,5* –> cf. ma chronique
Assez de Bleu dans le Ciel (lu en avril 2017) 4* –> cf. ma chronique

Maggie O’Farrell fait partie de mes auteurs fétiches, mon roman préféré d’elle étant (pour le moment) La Disparition d’Esme Lennox, un gros coup de coeur !

• Quand tu es parti (After you’d gone, 2000)

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Traduit par Marianne Véron. Publié aux éditions Belfond, 2000 ; réédité en poche chez 10-18, 2003.

Article de Lire – décembre 2000 : « (…) Alice, qui habite Londres, s’embarque pour Edimbourg où elle a passé son enfance. A la gare, ses deux sœurs sont venues l’accueillir. Alice ne restera pourtant que quelques minutes avec elles, car elle aperçoit quelque chose qui la pousse à repartir immédiatement pour l’Angleterre. Le lendemain, accident ou tentative de suicide, une voiture la renverse. Dans un coma profond, la jeune femme revit son histoire. Autour d’elle, ses parents se souviennent de leur fille qui fut toujours la plus étrange, la plus écorchée de leurs trois enfants.

« Nous découvrons peu à peu que dans sa vie il y a l’avant et l’après John. Que lui est-il arrivé ? (…) Une multitude de petites histoires s’imbriquent les unes dans les autres, mais c’est l’amour qui reste la colonne vertébrale de ce récit. Que se passe-t-il lorsque cet amour disparaît ?  La question (et le titre) sentent un peu le roman de gare. Nous en sommes pourtant bien loin et Maggie O’Farrell, qui n’a pas trente ans, fait preuve d’une maturité étonnante. » (Pascale Frey)

Mon avis : Un excellent roman, bien écrit, intelligent, très émouvant.

• La Maîtresse de mon Amant (My Lovers’s Lover, 2002)

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Traduit par Michèle Valencia. Publié aux éditions Belfond, 2003 ; réédité en poche chez 10-18, 2005.

Présentation de l’éditeur : Quand Marcus, jeune architecte au charme mystérieux, lui propose de partager son loft londonien, Lily accepte sans hésiter. Mais, dès son arrivée, elle éprouve un sentiment de malaise. L’appartement garde les traces de l’ex-petite amie de Marcus, brutalement disparue. Intriguée, Lily cherche à percer ce mystère. L’image de cette rivale la hante, la poursuit. Elle la retrouve dans des photographies au hasard d’un rangement, dans cette robe bleue abandonnée dans un placard, jusqu’aux murs couleur indigo qu’elle avait décidé de repeindre. Hallucinations ou réalité. Tout respire sa présence. Persuadée qu’un drame s’est joué entre ces murs, Lily est bien décidée à remuer les fantômes du passé.

Mon avis : Une lecture qui ne m’a pas enthousiasmée.

• La Distance entre nous (The Distance between us, 2005)

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Traduit par Michèle Valencia. Publié aux éditions Belfond, 2005 ; réédité en poche chez 10-18, 2008.

Ce roman a reçu le prix Somerset Maugham.

Présentation de l’éditeur : Jake vit à Hong-kong, où il a épousé, par pure humanité, une jeune femme qui allait mourir. Mais elle a survécu et le voilà prisonnier. Stella vit à Londres, où elle se terre à l’ombre de ses traumatismes d’enfance, dans la hantise d’un passé trop lourd à porter. Ils ne se connaissent pas. Pourtant, lorsqu’ils choisissent la fuite, c’est dans un manoir d’Écosse que leurs routes finissent par se croiser. Deux cœurs étrangers à la dérive réunis sur un même radeau, et un seul îlot de vieilles pierres pour tout recommencer. Chacun son mystère et ses secrets, mais le même désir de se reconstruire. L’histoire d’une rencontre en forme d’exil, ou quand la distance rapproche…

« Cette fable sensible, Maggie O’Farrell la raconte avec son efficacité coutumière, perdant juste le lecteur par d’incessants voyages qui éclairent l’action en cours. Perdre le lecteur pour le gagner à sa cause, c’est tout l’art de cette romancière irlandaise. ». (Stéphane Hoffmann, Madame Figaro)

Ma chronique ici

• L’étrange Disparition d’Esme Lennox (The vanishing Act of Esme Lennox, 2006)

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Traduit par Michèle Valencia. Publié aux éditions Belfond, 2008 ; réédité en poche chez 10-18, 2009.

Présentation de l’éditeur : Entre l’Inde et l’Écosse, des années 1930 à nos jours, l’histoire déchirante d’une femme enfermée, rejetée de la société et oubliée des siens. Un roman d’une beauté troublante, où s’entremêlent des voix aussi profondes qu’élégantes pour évoquer le poids des conventions sociales et la complexité des liens familiaux, de l’amour à la trahison.

À Édimbourg, l’asile de Cauldstone ferme ses portes. Après soixante ans d’enfermement, Esme Lennox va retrouver le monde extérieur. Avec comme seule guide Iris, sa petite-nièce, qui n’avait jamais entendu parler d’elle jusque-là. Pour quelle étrange raison Esme a-t-elle disparu de la mémoire familiale ? Quelle tragédie a pu conduire à son internement, à seize ans  à peine ? Toutes ces années, les mêmes souvenirs ont hanté Esme : la douceur de son enfance en Inde, le choc de son arrivée en Écosse, le froid, les règles de la haute bourgeoisie et, soudain, l’exclusion… Comment sa propre soeur, Kitty, a-t-elle pu cacher son existence à ses proches ? Et pourquoi Iris se reconnaît-elle tant dans Esme ? Peu à peu, de paroles confuses en pensées refoulées, vont ressurgir les terribles drames d’une vie volée…

Ma chronique ici : un gros coup de coeur.

• Cette main qui a pris la mienne (The Hand that first held Mine, 2010)

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Traduit par Michèle Valencia. Publié aux éditions Belfond, 2011 ; réédité en poche chez 10-18, 2013.

Récompensé du prestigieux Costa Book Award 2011.

Présentation de l’éditeur : Un somptueux roman, bouleversant et sensible, où s’entremêlent des voix aussi émouvantes que troublantes pour évoquer les relations maternelles, la force des liens du sang et le pouvoir destructeur des non-dits.
Lexie a accompli son rêve : rejoindre Londres pour y devenir journaliste. Insolente, sûre d’elle, la jeune femme évolue triomphalement dans le fougueux Soho des sixties, menant de front sa vie professionnelle et de mère célibataire. Jusqu’au jour où le destin se rappelle à elle…

Quarante ans plus tard, Elina, une jeune artiste d’origine finnoise, vient de mettre au monde son premier enfant. Un accouchement qui a failli lui coûter la vie et dont le souvenir obsédant menace de détruire son couple.
Car depuis la naissance, son mari Ted se comporte de façon très étrange, comme si son inconscient se réveillait d’un profond sommeil. En quête désespérée d’une main qui le guiderait à travers les zones d’ombre de son enfance, Ted va mettre au jour un terrible secret. Un secret qui unit intimement Lexie et Elina…

Mon avis : Un roman brillamment construit, deux époques, superbe !

• En cas de forte Chaleur (Instructions for a Heatwave, 2013)

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Traduit par Michèle Valencia. Publié aux éditions Belfond, 2014 ; réédité en poche chez 10-18, 2015.

Présentation de l’éditeur : Comme chaque matin depuis trente ans, Robert Riordan part acheter son journal.
Mais en ce jour caniculaire de juillet 1976, il part et ne revient pas. Dansleur maison londonienne, Gretta, sa femme, s’interroge   : quelle mouche a bien pu le piquer   ? Doit-elle prévenir les enfants ? À peine réunis, ces derniers tentent de prendre la situation en main : les placards sont retournés, les tiroirs vidés, chaque pièce fouillée en quête d’indices.
Mais, alors que le mystère autour de leur père s’épaissit, les vieilles rancœurs resurgissent. L’aîné en a assez : pourquoi est-ce toujours à lui de prendre en charge sa famille ? Quant aux deux sœurs, jadis si proches, quel événement a brisé leur lien, si terrible que la cadette a décidé de mettre un océan entre elles ? Et Gretta, a-t-elle vraiment tout dit ?

Ma chronique ici : j’ai adoré !

• Assez de bleu dans le Ciel (This must be the place, 2016)

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Traduit de l’anglais (Irlande) par Sarah Tardy. Belfond, avril 2017.

Présentation de l’éditeur : Avec un art de la construction vertigineux qui mêle les lieux, les époques et les voix, Maggie O’Farrell donne vie à une galerie de personnages complexes et livre la bouleversante radiographie d’un mariage, des forces qui le soudent aux pressions qui le menacent. Encensé par une presse unanime, un roman puissant, à la fois drôle et poignant.
Une maison à des kilomètres de tout.
Autour, rien que l’herbe verte, les trembles aux feuilles chargées de pluie et le ciel changeant du Donegal. Ce refuge, Daniel Sullivan s’apprête à le quitter le temps d’une semaine pour se rendre aux États-Unis, son pays d’origine. C’est l’anniversaire de son père, qu’il n’a pas vu depuis des années.
Dans la voiture qui le conduit à l’aéroport, une voix retentit à la radio : celle d’une femme dont il est sans nouvelles depuis vingt ans, son premier amour.
Les souvenirs se déversent. Replonger dans le passé, comprendre ce qui le pousse à abandonner ceux qu’il aime, Daniel ne pense plus qu’à ça.
Mais il y a son épouse Claudette, star de cinéma fantasque, passionnée, qui a choisi d’organiser sa propre disparition pour échapper au monde. Comment lui révéler l’homme qu’il est véritablement ? Que peut-il encore promettre, lui qui n’a jamais su que fuir ?

Ma chronique ici.

  18 comments for “Auteur #3 : Maggie O’Farrell

  1. 2 décembre 2015 à 21 h 50 min

    Joli billet ! C’est une auteur que j’aime beaucoup, même si son écriture est particulière et ne plaira pas à tout le monde. J’ai lu les quatre premiers; mon préféré « La maîtresse… »

    Aimé par 1 personne

    • 2 décembre 2015 à 22 h 02 min

      Merci ! J’ai hâte de lire La Distance entre nous et La Disparition d’Esme Lennox, dont on m’a dit beaucoup de bien. Si tu n’as pas lu ses deux derniers, je te les conseille. Un style très abouti.

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  2. 4 décembre 2015 à 18 h 36 min

    Je les ai tous lus, sauf « La distance entre nous », qui est encore dans ma PAL depuis trop longtemps. Je n’avais pas aimé « La maîtresse de mon amant » mais bien apprécié les autres.

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  3. Mimi21
    11 février 2016 à 6 h 21 min

    Je ne connaissais pas « La maîtresse de mon amant » et je n’ai pas lu « La distance entre nous ».
    Quant aux autres, je les ai lus et bien aimé l’ambiance dans on est plongé à chaque fois.

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    • 11 février 2016 à 17 h 08 min

      Une connaisseuse, je vois 🙂 « La Maitresse de mon amant » n’est pas son meilleur, à mon sens.

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  4. 6 août 2017 à 15 h 11 min

    coup de foudre pour « L’étrange disparition d’Esme Lennox » j’ai bien aimé le dernier : « Assez de bleu dans le ciel »

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    • 8 août 2017 à 7 h 09 min

      Pareil pour Esme Lennox ! Et tu me fais penser que je n’ai pas encore mis à jour cette fiche avec ma chronique d’Assez de bleu dans le ciel ^^

      Aimé par 1 personne

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