Les ballets voyageurs de lecteurs, migration et plumes butineuses, au gré de courants impalpables…
Bonsoir à vous, chères lectrices et chers lecteurs, fiers oiseaux de la blogosphère, de passage sur ces pages. Vous qui me faites l’honneur et le plaisir de flâner par ici et parfois revenir, un peu, souvent, le don d’un compliment ou de quelques mots…. je vous remercie.
Ce soir je vous propose un nouveau rendez-vous entre ces lignes : Anecdotes littéraires et autres coïncidences ; de par l’intitulé, je brasse largement le champ des possibles.
#1 – Scout, toujours
La semaine dernière, je lisais Des Garçons bien élevés de Tony Parsons. La fille de l’inspecteur Max Wolfe s’appelle « Scout », éclaireur en anglais (quel prénom étonnant pour un enfant !), prénom qui lui vient « d’un personnage de roman que [la] femme [de Max] adorait ». Nulle indication du-dit roman, zut ! me suis-je dit, voici une nouvelle faille dans ma culture littéraire ! Intriguée, mais trop prise dans ma lecture pour interroger notre ami Google, j’ai laissé passer.
Et puis le livre a été dévoré, ainsi que le suivant (l’excellent Arena 13 de Joseph Delaney, dont je vous reparlerai bientôt), je n’y ai plus pensé. Plus pensé jusqu’à hier matin, en commençant Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Harper Lee. Ce roman, prix Pulitzer 1961, a enthousiasmé une nouvelle collègue de travail. Vu que l’on s’est découvert une même passion débordante pour le poète anglais John Keats, j’ai derechef emprunté le livre à la médiathèque (sisi moi ça me semble logique). Tout de suite happée par l’écriture de l’Américaine, c’est avec stupéfaction que j’ai découvert – roulement de tambour – que – tadaaaaaa !!! – : la narratrice s’appelle… Scout.
C’est’y pas une belle coïncidence comme on les aime, ça, m’sieurs dames ?!
Et effectivement, la jeune demoiselle en question est (pour ce que j’en ai déjà lu) impertinente, entière, terriblement attachante.
Le pire, c’est que ce n’est pas terminé ; hier après-midi à la librairie, voici ce que je découvre en tête de gondole :
Car voila : après cinquante-cinq ans de silence, Harper Lee, qui a maintenant quatre-vingt neuf ans, vient tout juste de publier son deuxième roman ! J’aime.
Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous, nous dit Paul Eluard. J’espère alors bientôt vous retrouver par ici un soir, autour d’une nouvelle anecdote littéraire et autre coïncidence ; d’une nouvelle histoire.
En attendant, belles et bonnes lectures à vous !
Excellent !
Toi c’est les « Scout », moi ce fut il y a quelques temps les « midges » et leur traduction pour le moins étrange dans la langue de Molière. 😉
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