Paru aux éditions du Chêne le 7.12.2015
Ma chronique :
« Connaître ses droits, c’est résister. »
Je remercie les éditions du Chêne et Babelio pour la découverte de cette version de poche illustrée de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Rédigée par l’Organisation des Nations Unies le 10 décembre 1948, au sortir de la guerre, elle est rééditée aujourd’hui sous cette forme moderne, attractive et ludique, un choix des éditeurs dicté par les attentats de Paris, pour rendre plus accessible ce texte juridique.
Les trente articles et la couverture sont illustrés par trente-deux artistes contemporains (on peut consulter leur biographie en fin d‘ouvrage), et accompagnés de réflexions de penseurs d’hier et d’aujourd’hui : Camus, Hugo, Voltaire, Confucius, pour ne citer qu’eux.
Cet ouvrage permet à tous, petits et grands de 2 à 222 ans (voyons large), de découvrir et redécouvrir les droits de l’homme et leurs thèmes variés : liberté, égalité, dignité, éducation (à ma grande surprise, je ne connaissais même pas tous les articles). Ce livre est à lire et commenter en famille et pour cela, les illustrations intelligentes et travaillées, qui planchent sur différents registres, peuvent apporter compréhension et pistes de réflexion. Le pouvoir de l’image, le talent des artistes, la force des mots.
Ce livre est vraiment percutant et profond ; indispensable !
A noter que le « beau livre » sortira le 30 décembre. Et vu la qualité des illustrations, cela vaudra le détour ! (c’est suite aux attentats du 13 novembre que les Éditions du Chêne ont décidé de publier dès le 7 décembre 2015 une version poche à 2,90 €, pour le rendre accessible au plus grand nombre).
Artistes : Rébecca Dautremer (dont j’ai découvert le travail lors de l’expo Wonderland au Salon du livre jeunesse de Montreuil ; on en reparle bientôt), Christophe Lautrette, Carlos Felipe Leon, Camille André, Maëm Gourmelen, Lulu d’Ardis, Alexandre Puvilland, Caroline Piochon, Cyrille Bertin, Louis Thomas, Reuno, Sylvain Précon, Sébastien Mourrain, Marc Boutavant, Kness, Lionel Richeraud, Maumont, Luc Desmarchelier, Aline Bureau, Marc Lisano & Carole Trebor, Grégory Blot, Julien Bossire, Yasmine Gateau, Nicolas Bannister, Gérald Guerlain, Pascal Valdès, Sébastien Pelon, Nicolas Duffaut, Béatrice Bourloton, Jazzi et Pierre Alary.
Comme cela, à chaud, le Nugent me fait penser à « La douleur de Manfred » de Robert McLiam Wilson. Très dur mais très bien ! Je te le recommande vivement.
J’aimeJ’aime
Le Blackwood est pas mal mais pas un souvenir impérissable.
J’aimeJ’aime