Bogmail, 1978. Traduit de l’anglais par Glenn Férou. Editions Marval, « Kaer » domaine irlandais, 1995.
Ma chronique (initialement publiée sur Babelio le 14 octobre 2014)
Un pub perdu au milieu des tourbières, dans le Donegal (le comté le plus au nord de l’Irlande), son patron, ses clients du cru. Le serveur se retrouve assassiné à coup d’encyclopédie sur la tête et termine enterré au milieu des tourbières. La vie aurait pu continuer, le meurtre rester impuni… si ce n’est qu’un mystérieux corbeau s’en mêle (d’où le titre du roman en anglais, « Bogmail », Bog signifiant aussi « Tourbière »), qui réclame à l’assassin 30 £ par semaine en échange de son silence. L’argent ne vient pas et alors des morceaux congelés du macchabée apparaissent sous le nez de la police locale – et les sommes demandées augmentent. Mais qui est capable de ça, qui donc est ce corbeau ?
Des personnages hauts en couleur, un peu fêlés, une histoire étrange. Une très belle écriture et des dialogues de pub savoureux. Une vraie atmosphère. C’est un roman policier qui change du roman policier.
J’ai lu ce roman (le seul de Patrick McGinley traduit en français, c’est dommage) en février 1998 et il m’avait énormément plu (mention « à relire », ce n’est pas si souvent !).
L’auteur :
Patrick McGinley est né à Glencolumbkille dans le comté du Donegal, en 1937. Il fait ses études à St Enda’s College puis à l’University College, à Galway. Après avoir enseigné quatre ans en Irlande, il s’établit en Angleterre, où il fait carrière dans le journalisme et l’édition. Il est l’auteur d’une dizaine de romans mêlant intrigues policières et spéculations philosophiques. Il fut un grand admirateur de Flann O’Brien.
Nota Bene : Il y a une petite chose intéressante que j’aimerais beaucoup lire, Variations sur une omelette irlandaise, l’édition bilingue du premier chapitre du Corbeau des tourbières, avec la traduction de Glenn Ferou et les versions proposées par douze autres traducteurs, suivi de huit traductions de The Raven d’Edgar Allan Poe (dont celle de Baudelaire) ; un livre paru également aux éditions Marval en 1995, aujourd’hui épuisé.
Ah j’aime beaucoup ta phrase : » C’est un roman policier qui change du roman policier. » ! =) Je le note !
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Oui, je te le conseille 🙂
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J’ai dû le lire à peu près à la même époque que toi et j’avais aussi adoré.
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Super 🙂
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Lu et apprécié il y a déjà pas mal d’années.
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Moi aussi c’était il y a longtemps 🙂
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