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The uncommon Reader, 2007. Traduit de l’anglais par Pierre Ménard. Editions Denoël, 2009 ; réédition en poche chez Folio, 2010.
Quatrième de couverture : Que se passerait-il outre-Manche si Sa Majesté la Reine se découvrait une passion pour la lecture ? Si, d’un coup, rien n’arrêtait son insatiable soif de livres, au point qu’elle en vienne à négliger ses engagements royaux ?
C’est à cette drôle de fiction que nous invite Alan Bennett, le plus grinçant des comiques anglais. Henry James, les sœurs Brontë, Jean Genet et bien d’autres défilent sous l’œil implacable d’Elizabeth, cependant que le monde so British de Buckingham Palace s’inquiète. Du valet de chambre au prince Philip, tous grincent des dents tandis que la royale passion littéraire met sens dessus dessous l’implacable protocole de la maison Windsor.
Un succès mondial a récompensé cette joyeuse farce qui, par-delà la drôlerie, est aussi une belle réflexion sur le pouvoir subversif de la lecture.
Mon avis :
En ayant lu le quatrième de couverture, je devais trop attendre de ce court roman car j’ai été déçue. Tout le début est pourtant savoureux, dialogues et situations qui prêtent beaucoup à sourire et même à rire, bel éloge de la lecture, usage élégant de la satire, de chouettes réflexions sur l’existence et la société… Mais d’un coup le propos s’essouffle, l’ensemble se met à traîner en longueurs et j’ai fini par franchement m’ennuyer. Sur un si petit format, c’est très frustrant.
Je tenterai cependant ma chance avec un autre roman d’Alan Bennett, car son ton a éveillé ma curiosité.
Extraits :
« Les livres ne se souciaient pas de leurs lecteurs, ni même de savoir s’ils étaient lus. Tout le monde était égal devant eux, y compris elle. La littérature est une communauté, les lettres sont une république. »
« Lorsqu’on a quatre-vingts ans, les événements ne se produisent plus : ils se reproduisent. »
Sir Kevin finit par recevoir un coup de fil du conseiller particulier.
– Mon patron m’informe que votre patronne commence à lui casser les pieds, attaqua celui-ci.
– Vraiment ?
– Oui, elle n’arrête pas de lui prêter des livres. C’est parfaitement déplacé.
– Sa Majesté adore la lecture.
– Personnellement, j’adore me faire sucer la bite. Mais je ne demande pas au Premier ministre de me rendre ce service. Vous avez une idée, Kevin ?
– Je parlerai à Sa Majesté.
– Excellente initiative, Kevin. Et dites-lui de nous lâcher la grappe.
Bah, après La reine des lectrices qui m’avait amusée, dans le genre lecture légère entre deux plus sombres, j’en ai lu un autre (So chocking), et n’ai pas été emballée…
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Merci Kathel, je choisirai un autre titre, alors. Comme tu le dis très bien, entre deux lectures plus sombres, ce genre de lectures est agréable 🙂
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Ahh, content de voir que je ne suis pas le seul qui chante avec un b-mol.
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merci j’aime bien
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