C’est avec un très grand plaisir que je vous dévoile aujourd’hui le résultat de ma cueillette irlandaise dans les catalogues de la future rentrée littéraire d’automne 2017 (en grand format) : trois premiers romans, pour trois nouveaux auteurs publiés en France. Joie.
Août 2017
• Hérésies glorieuses – Lisa McInerney (Joelle Losfeld, 24 août)
• Vera – Karl Geary (Rivages, 30 août)
Septembre 2017
• Killarney Blues – Colin O’Sullivan (Rivages, 20 septembre)
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• Hérésies glorieuses de Lisa McInerney
« Dans un style vrai, cru et aussi poétique, Lisa McInerney dresse le portrait touchant, drôle et irrésistible de personnages pris au piège, qui voudraient s’en sortir mais courent tout droit à leur perte. »
L’auteur : Lisa McInerney, née en 1981 en Irlande, son premier roman Hérésies glorieuses, a été publié en anglais en 2015, récompensé en 2016 par le prix Desmond Eliott et le prix Baileys, et sélectionné parmi les 10 meilleurs romans noirs de l’année par le New York Time’s Book review. Une adaptation télévisuelle est prévue. Depuis que je l’ai écoutée au Centre Culturel irlandais en mars dernier, j’ai très envie de la lire !
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• Vera de Karl Geary
« Vera a la trentaine passée, elle vit dans les quartiers chics de Dublin, à Montpelier Parade. Sonny a 16 ans, il travaille dans une boucherie. Bien sûr, il rêve d’ailleurs. Lorsqu’il croise le regard de Vera, sa beauté lui donne immédiatement le vertige. Vera parle peu. Mais elle sait écouter Sonny comme personne ne l’a fait jusqu’à présent. »
Premier roman coup de poing d’un acteur irlandais devenu écrivain et scénariste, « Vera » est une magnifique histoire d’amour portée par une écritre exceptionnelle, un mélange inédit entre la justesse de Ken Loach et la grâce de James Salter. Aussi émouvant et dévastateur que « Breaking The Waves »
L’auteur : Né à Dublin en 1972, Karl Geary part à seize ans pour les Etats-Unis, où il gagne sa « green card » à la loterie. Mannequin, puis acteur, il crée une scène musicale branchée à New York et s’impose comme scénariste.
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• Killarney Blues de Colin O’Sullivan
« La pittoresque ville de Killarney, dans le sud-ouest de l’Irlande, pourrait sembler l’endroit idéal pour profiter d’un soleil trop rare, mais la ville a le blues. Bernard Dunphy, cocher excentrique et guitariste, se languit d’un amour non réciproque et doit composer avec une mère et un cheval tous deux malades ; son ami Jack se mêle d’un crime violent ; et un trio de copines se prennent dans la toile de leurs propres méfaits. Le roman oscille entre l’obscurité et la lumière tandis que ses protagonistes luttent avec leurs démons intérieurs. L’amitié, l’amour et la musique peuvent-ils sauver leurs âmes tourmentées ? »
L’auteur : C’est une autre Irlande qui se donne à voir, avec les mots d’un poète. Suite à la publication de recueils de poésies et de nouvelles, c’est le traducteur de James Ellroy qui propose ce texte aux éditions Rivages. Killarney Blues, de Colin O’Sullivan, nous amène dans cette paradoxale Irlande à mi-chemin entre intemporalité mythique et modernité. Il met en scène un antihéros absolu, Bernard Dunphy, cocher pour touristes de son état, atteint du syndrome d’Asperger, et qui voit dans le blues une spiritualité réconfortante. Son destin sera percuté par l’irruption de la transgression. Son ami d’enfance fera entrer le crime dans sa vie. Un roman traversé d’une profonde mélancolie et de la beauté du blues. (On vous glisse au coin de l’oreille que le roman est en lice pour l’équivalent du Goncourt du premier roman irlandais…) (Lu sur Actualitte.com)
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A suivre… (j’en ai certainement raté !)
le Colin O’Sullivan me tente beaucoup ! tu fais toujours de très belles sélections de livres et je découvre grâce à toi des auteurs irlandais. merci à toi ! bon weekend en avance et Bises bretonnes 😉 🙂
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Ravie que ces articles te plaisent et soient utiles 😀 Je suis moi aussi hyper tentée par Killarney Blues ^^ Bises !
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Je note « Vera » et le O’Sullivan. Merci.
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