Deux parutions irlandaises de l’année 2018 que j’avais ratées.
Mars 2018
• Silver Water – Haylen Beck (Aka Stuart Neville) (HarperCollins noir, 14 mars 2018)
Mai 2018
• Jacqui – Peter Loughran (Tusitala éditions, 17 mai 2018)
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• Silver Water – Haylen Beck (traduit par Catherine Richard-Mas)
« Ce matin-là, Audra Kinney avait rassemblé ses dernières forces pour fuir son mari, mis ses enfants dans la voiture, et foncé à travers les paysages accidentés de l’Arizona. Elle se sentait respirer. Enfin. Mais, par un étrange coup du sort, elle est arrêtée par la police sur une route a priori déserte. Le coffre de la voiture est ouvert. Une cargaison de drogue qu’elle n’avait jamais vue de sa vie, découverte. Et le cauchemar commence. Car une fois au poste, après avoir été embarquée de force, on s’étonne qu’elle mentionne la présence de ses enfants. Ils auraient disparu ? La police, et bientôt les médias, parlent d’infanticide : c’est la parole d’Audra contre la leur… jusqu’à ce qu’un privé, Danny Lee, dont l’histoire ressemble à s’y méprendre à la sienne, se décide à forcer les portes de Silver Water. »
Lire la chronique du blog Livres for fun
L’auteur : Haylen Beck, aussi connu sous son véritable nom, Stuart Neville, est un auteur acclamé par la critique et les lecteurs. Après une carrière dans la musique, il a épousé celle d’écrivain, faisant du polar sa spécialité.
Son site
• Jacqui de Peter Loughran (traduit par Jean-Paul Gratias)
« Jacqui nous embarque de force dans la tête d’un personnage rebutant, chauffeur de taxi frustré, réactionnaire, râleur, perfide et surtout effroyablement misogyne, qui aime asséner des leçons sentencieuses sur la vie. Entre macabre et humour noir, on suit le monologue intérieur d’un meurtrier qui raconte comment et pourquoi il s’est débarrassé de sa femme, la fameuse Jacqui, et en profite pour nous raconter le monde, vu à travers son regard désabusé.
Avec son phrasé populaire, direct, fluide, cinglant, dont on ne sait jamais s’il va basculer dans le rire ou les larmes, Peter Loughran réussit magnifiquement son numéro d’équilibriste. Un roman singulier et dérangeant, toujours aussi corrosif malgré les années. »
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L’auteur : D’origine irlandaise, né à Liverpool en 1938. Après avoir abandonné des études pour devenir prêtre catholique, il prétend avoir exercé environ une centaine d’emplois qui l’on conduit dans le monde entier. « Ouvrage insaisissable, impossible à cataloguer » (Marcel Duhamel), Londres-Express / The Train Ride (1966), se présente comme le long monologue, écrit dans un style « célinien », d’un marin en bordée, obligé de regagner Londres par le train. Par la suite, il a publié plusieurs autres romans (Dearest, 1983 ; Jacqui, 1984 ; The Third Beat, 1987) [via Librairie Compagnie]
Merci pour ce beau partage ! je note ces livres. Passe un très bon weekend et bises d’une Bretagne ensoleillée 🙂
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Merci Frédéric ! J’ai eu un très bon retour sur le Haylen Beck (Stuart Neville), l’autre a l’air particulier mais a reçu pas mal d’avis élogieux dans la presse. A voir, donc. Bonne semaine à toi, bises aussi !
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