Je fais un petit billet groupé sur deux romans de John Connolly que j’ai lu car hélas, ce sont deux déceptions… Mais je ne m’avoue pas vaincue, j’ai encore un policier de lui dans ma pile à lire, Le chant des Dunes ; je me donnerai donc bientôt une dernière chance avec cet auteur irlandais !
• Prière d’achever (The Caxton Lending Library & Book Depository, 2013) Traduit par Pierre Brévillon. Éditions Flammarion, coll. Ombres noires, 2014, 160 p.
Ma chronique sera courte, car j’ai été déçue par cette lecture. Ce n’est pas vraiment la faute de John Connolly, cette novella (roman court) étant originale (en tous cas la première moitié), et écrite dans un style élégant, littéraire et très anglais (elle a d’ailleurs remporté le Prix Edgar Allan Poe 2014).
… Mais dans toute la deuxième partie du récit, je n’ai pas pu me retenir de comparer l’histoire à la savoureuse série Thursday Next, du gallois Jasper Fforde ; série qui traite du même thème… mais en beaucoup mieux !!! Franchement, je devais avoir l’air d’un soufflé qui retombe.
Alors un conseil, lisez cette novella, et si elle vous a plu, foncez sur L’Affaire Jane Eyre, de Jasper Fforde ! (C’est le premier tome des aventures de Thursday Next) Ou bien, mieux : plongez-vous directement dedans ! « Dans un monde où la littérature fait office de religion, la brigade des LittéraTec élucide plagiats, vols de manuscrits et controverses shakespeariennes. L’agent Thursday Next rêve, elle, d’enquêtes explosives, quand le cruel Achéron Hadès kidnappe Jane Eyre. Dans une folle course-poursuite spatio-temporelle, la jeune détective tentera l’impossible pour sauver l’héroïne… » (ou comment profiter d’un billet déçu pour quand même vous conseiller une géniale lecture, haha)
Quatrième de couverture (de Prière d’achever) : Comment expliquer à la police que l’on a été témoin de la chute d’une femme, sous un train, alors qu’aucune trace de l’effroyable accident n’est visible ? C’est ce qui arrive à M. Berger, tranquille célibataire qui vient de s’installer à la campagne dans le vain espoir d’écrire un roman. L’ événement est d’autant plus troublant que, quelques jours plus tard, la même jeune femme se jette à nouveau sous la locomotive. Cette fois-ci, M. Berger décide de suivre cette mystérieuse créature au sac rouge. Il atterrit dans une étrange librairie tenue par un vieil érudit, qui accueille en ses murs les plus grands personnages de la littérature…
• Le livre des choses perdues (The Book of Lost Things, 2006). Traduit de l’anglais par Pierre Brévignon. Éditions de L’Archipel, 2009 ; Réédition en poche chez J’ai Lu, 2010, 380 p.
Une lecture éprouvante pour un livre auquel je n’ai pas du tout accroché. Le roman a fini par me tomber des mains. Une mise en place de l’histoire bien trop longue, un héros pas du tout attachant, un changement de dimension narrative qui m’a fait penser à Narnia de C. S. Lewis (dont j’ai lu les sept tomes – et qui est irlandais lui aussi, d’ailleurs), mais en cruel et raté, une revisite de contes connus dans l’ensemble glauque, voire malsaine… Je ne comprends même pas que ce livre soit classé en littérature jeunesse, et encore moins qu’il ait gagné un prix de l’imaginaire. Une grosse déception !
Quatrième de couverture : L’Europe est sur le point de basculer dans la guerre. Le jeune David est trop petit pour comprendre la politique, mais il n’en ressent pas moins l’inquiétude qui, chaque jour, mine un peu plus les traits de son père. Le garçon se retrouve livré à lui-même, seul avec Rose, celle qui a remplacé sa mère défunte. Mais un jour, la voix de cette dernière l’appelle, elle est là, toute proche, quelque part au fond du jardin, dans ce tronc creux qui, hier encore, n’était pas là…
Et voilà David aspiré dans un autre monde, peuplé de créatures tout droit sorties des contes qu’il lit à longueur de journée. Un lieu magique et violent où, au détour de chaque chemin, le guette un danger qu’il doit affronter s’il veut un jour rentrer chez lui.
Dommage pour ces deux livres mais tu sais ça m’arrive aussi en ce moment avec un livre de Naomi Novik « Déracinée ».. j’en suis au milieu et je m’ennuie.. 😉 pourtant il a eu de très bonnes critiques. Le Narnia de CS Lewis par contre j’aime beaucoup. Excellent weekend Hélène, bises bretonnes 🙂
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