Un panier de découvertes varié, ce mois-ci : un thriller paru l’an dernier en grand format et en poche cette année, un roman prévu l’an dernier et paru cette année, deux nouveaux romans pour la rentrée littéraire et un roman jeunesse !
En grand format
Juin 2018
• #help – Sinéad Crowley (Le Masque, le 6 juin)
Avril 2019
• Le miracle du thé – Seumas O’Kelly (Le nouvel Attila, le 12 avril) (Parution prévue l’an dernier, je vous en avais déjà parlé)
Août 2019
• (x) fois – Samouïl Ascott (éditions do, le 28 août)
Octobre 2019
• L’âge du fer – Arja Kajermo (éditions do, le 8 octobre)
Novembre 2019
• Tous à l’abri (Ourse et lapin, tome 4) – Julian Gough (Flammarion jeunesse, Père Castor, le 6 novembre)
*
En poche
Juin 2019
• #help – Sinéad Crowley (Points, le 20 juin)
*
• #help de Sinéad Crowley (traduit par Emilie Passerieux)
« Bienvenue sur le forum de NetMaman.com ! On s’y retrouve entre mamans pour des conseils, du soutien… ou la mort. Enceinte de six mois, le sergent-détective Claire Boyle continue de s’investir corps et âme dans son travail, notamment sa dernière enquête : Miriam, retrouvée morte, droguée et étouffée, quinze jours après sa disparition. Comment expliquer une fin aussi atroce pour cette mère célibataire, entièrement dévouée à l’éducation de sa fille ? La vie sociale de Miriam se limitait à la fréquentation d’un forum pour jeunes mamans, NetMaman. Mise au repos forcé, Claire décide à son tour de s’y inscrire… «
Découvert chez Mélie et les livres
L’auteure : Journaliste, spécialisé dans le domaine de l’art et des médias, Sinéad Crowley travaille pour la télévision et la radio à RTÉ Ireland. #help (Can Anybody Help Me ?, 2014), son premier roman, est devenu un best-seller en Irlande. Elle vit avec son mari et leurs deux fils à Dublin.
• Le miracle du thé de Seumas O’Kelly (Traduit par Marc Voline)
« Kilbeg, petit village d’Irlande, début du XXe siècle. Lorsque Nan Hogan, vieille femme acariâtre, tombe malade, le village décide, contre son gré, de l’envoyer à l’hospice. Là, ellerencontre Maura Casey, une femme de ménage, à qui elle confie ses malheurs et qui, pour avoir un endroit à elle, part s’installer dans la maison de Nan, dont elle prétend être la gardienne. Devant son assurance, les habitants laissent faire, mais quand Nan veut rentrer chez elle, les deux femmes s’affrontent autour de la maison… ainsi qu’une voisine, Sara Finnessy, ennemie jurée de Nan.
Portraits de femmes et subtile évocation de la vie de village, ce récit de Seumas O’Kelly décrit avec finesse la vie d’une maison très humble qui cristallise les conflits et les intérêts… mais qui sera aussi la source de résolution de la dispute. »
L’auteur : Considéré comme le plus grand nouvelliste irlandais, couvert d’éloges de son vivant, Seumas O’Kelly (né en 1881) est mort assassiné, en 1918, dans le journal indépendantiste qu’il dirigeait. Fils de commerçants, originaire de Loughran, dans le comté de Galway (région riche en vestiges de châteaux et d’édifices religieux), membre du Sinn Fein, il a écrit de nombreux recueils de nouvelles (Waysiders, The Golden Barque, The Leprechaunof Kilmeen) et trois romans : Wet Clay, The Lady of Deerpark, et La tombe du tisserand (Attila, 2010) [présentation de l’éditeur]
• (x) fois de Samouïl Ascott (Traduit par Coline Lapierre ; merci à elle pour la découverte !)
« … Le livre (x) fois est un œuf qui renferme un œuf qui renferme un œuf. Une femme enceinte d’un enfant qui porte un enfant qui porte un enfant. Une photocopie légèrement déformée, une image stéréoscopique à travers les yeux d’un appareil photo astigmate. Une surface qui ressemble à un miroir, mais se révèle être une fenêtre grande ouverte. En définitive, (x) fois est un roman dont le souffle ne s’épuise pas à l’intérieur de ses quelques pages. Sa véritable fin se trouve ailleurs : là-dehors » (Connor O’Sullivan)
L’auteur : Samouïl Ascott est né à Cork en 1943, d’un père commerçant, Gerald Ascott, et d’une mère sage-femme, Catherine Nikolaïeva. Il suit un cursus de lettres à l’University College de Dublin, durant lequel il réalise que sa véritable passion est la musique. Pendant les vingt années suivantes, il se produit dans les pubs et les tavernes en tant que violoniste au sein de différents groupes, jusqu’à ce que l’archet cède à la plume. La mort de son frère jumeau, Dylan, en 1989, sera l’élément déclencheur pour qu’il se tourne, fût-ce avec retard, vers la littérature.
Dans son roman Rivers in reverse (1993), publié sous le pseudonyme Scott A. Smaïlous, il traite du vain combat de l’homme contre le temps et la mort, tandis que Brainsquirt (1999), le voit faire l’équilibriste sur la fine corde reliant la raison à la créativité et à la folie, ce qui, outre un internement, lui vaudra les commentaires enthousiastes de certains de ses plus grands confrères irlandais.
Le manuscrit de (x) fois a été extrait de ses archives personnelles par la veuve de l’écrivain, qui a pris l’initiative de le faire publier en 2014. Il s’agit de son ultime roman, le premier à être traduit en français.
Samouïl Ascott est décédé en 2013 à Dublin, dans son jardin.
• L’âge du fer de Arja Kajermo (Traduit par Véronique Béghain)
« L’Age du fer est à la fois un conte et un roman du passage à l’âge adulte. Une histoire racontée du point de vue d’une enfant qui a grandi dans la Finlande, puis la Suède, des années 50. « L’Age du fer », parce que la vie dans la ferme familiale est rudimentaire et difficile ; mais aussi en référence aux éclats d’obus entrés dans les jambes du père. « L’Age du fer », parce que la petite fille pense que ce fer a affecté non seulement les jambes de son père, mais son coeur aussi.
Et même celui de toute la famille. Dans « L’Age du fer », l’apparente simplicité du style contraste avec la force d’une histoire qui oblige doucement mais inexorablement à reconnaître, sous le paysage magique et les fables populaires, l’impact psychologique de la pauvreté, de la violence domestique, de la marginalisation et de l’immigration. »
« Un court roman, écrit avec précision, qui réalise l’alchimie que tout écrivain aimerait réussir : il évoque en quelque sorte chaque enfance, chaque vie obscure. Un livre d’une beauté radieuse » (Joseph O’Connor)
L’auteure : Née en Finlande, Arja Kajermo a vécu en Suède et est installée à Dublin depuis plusieurs années.
Pendant longtemps, elle a été dessinatrice pour l’éditeur féministe Attic Press et ainsi que de temps en temps pour le Sunday Press, The Irish Times et d’autres revues. Sa bande-dessinée Dublin Four a été publiée dans le Sunday Tribune.
Son autre BD, Tuula, paraît maintenant dans un quotidien suédois.
Pour l’édition 2014 du prix littéraire irlandais Davy Byrnes Short Story Award, une version plus courte de L’Âge du fer avait été sélectionnée puis publiée dans Davy Byrnes Stories 2014 (Stinging Fly Press).
Une version plus longue est ensuite devenue le premier roman d’Arja Kajermo, Elle a paru en 2017 aux éditions Tramp press (Irlande) accompagnée des illustrations originales de sa nièce, Susanna Kajermo. Ce roman est en partie inspiré de son enfance en Finlande et en Suède.
• Tous à l’abri ! (Ourse et lapin, tome 4) de Julian Gough (Ilustrations de Jim Field)
Roman jeunesse pour les 7-9 ans.
Le premier tome de cette série a été un coup de coeur l’an dernier –> lire ma chronique
L’auteur : Julian Gough est né à Londres, a grandi à Tipperary et a fait ses études à Galway. Il écrit aussi bien pour les adultes que les enfants, mais seule pour le moment sa série Ourse & Lapin est traduite en français. Trois tomes ont paru chez Flammarion jeunesse. Elle a récemment remporté le Prix Livrentête, décerné par plus de 3000 jeunes écoliers français.
Son site ici
• #help de Sinéad Crowley (traduit par Emilie Passerieux)
(voir plus haut pour la quatrième de couverture, avec la version grand format parue l’an dernier)
Merci Hélène, quels choix…
J’aimeAimé par 1 personne
Excellent weekend Hélène 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Frédéric, excellente semaine à toi
J’aimeAimé par 1 personne
Tu l’as lu, le Miracle du Thé ?
J’aimeAimé par 1 personne
Non, pas encore, je viens juste de l’acheter (quelques jours avant la publication de ce billet), très bel objet livre d’ailleurs. Je ne devrais pas tarder à le commencer 🙂
J’aimeJ’aime