Parutions en grand format
Mars 2018
• Le Temps des Tourments – John Connolly (Presses de la cité, le 1er mars)
Avril 2018
• Tu ne tueras point – Edna O’Brien (réédition, Sabine Wespieser, le 5 avril)
• Les Saltimbanques ordinaires – Eimear McBride (Buchet-Chatel, le 19 avril)
• Beckett, Lettres IV (1966-1989) (Gallimard, le 26 avril)
Déjà parus en poche
• La Neige noire – Paul Lynch (Le livre de poche, 8 novembre 2017)
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• Les Saltimbanques ordinaires d’Eimear McBride
« Chronique d’une passion amoureuse entre deux écorchés vifs, Les saltimbanques ordinaires est un roman d’apprentissage bouleversant et sensuel, en même temps qu’une ode à Londres, capitale de tous les possibles.Eimear McBride est née en 1976 en Grande-Bretagne de parents irlandais. Elle retourne avec eux en Irlande du Nord à deux ans et y restera jusqu’à la fin de son adolescence. Venue à Londres étudier les arts dramatiques, elle enchaîne petits boulots et voyages. Elle achève à 27 ans le manuscrit d’Une fille est une chose à demi qu’elle mettra près de dix ans à faire publier. Le roman est acclamé tant par la critique que par le public et la propulse au tout premier rang des espoirs de la littérature irlandaise contemporaine. Les saltimbanques ordinaires vient confirmer son talent. Elle vit aujourd’hui à Londres et se consacre à l’écriture. »
• Le Temps des Tourments de John Connolly (traduit par Jacques Martinache)
« Jerome Burnel, héros un temps célébré puis déchu et expédié en prison pour pédophilie, n’a pas cessé de clamer son innocence. À sa libération, il prend contact avec Charlie Parker, le privé à l’âme tourmentée, et lui explique qu’il a été victime d’un coup monté. Le récit de Burnel a des accents de vérité, et sa disparition soudaine achève de convaincre Parker d’enquêter. L’ancien flic, toujours choqué par son expérience de mort imminente, n’a de toute façon plus rien à perdre. Le voici embarqué sur les traces d’une communauté de Virginie occidentale, l’Entaille, qui vit en marge de la société selon ses propres règles, imposées par le meurtre et la terreur, et sur laquelle plane la présence d’un mystérieux Roi Mort. «
• Tu ne tueras point d’Edna O’Brien (traduit par Pierre-Emmanuel Dauzat)
(pas encore de visuel de couverture)
« Cher Luke,
J’ai quelque chose d’énorme à te demander. Je sais que c’est épouvantable, mais je crois que je vais être mère et j’ai peur. Pourrais-je rester ici un petit moment ? Je ne me mettrai pas entre tes pattes. Je le promets. […] Je t’ai dit que j’étais plus vieille parce que j’aimerais bien. Ce serait mieux si je l’étais. Je ne me suis jamais sentie jeune. Jamais. […] J’irai bientôt voir un docteur. La personne de qui il est, c’est la dernière personne de qui il devrait être. Je préférerais ne jamais le dire. À la campagne, les choses deviennent très obscures. J’aimerais vivre en ville, parce que si tu hurles quelqu’un peut t’entendre. J’aimerais aller à la campagne, bien sûr, pour l’air frais et les rafales de vent. J’irai à l’hôtel de toute façon et, quand tu liras ceci, ne sois pas gêné si tu peux pas me recevoir ici. On sera toujours amis.
Mary »
« Mary n’est qu’une petite fille lorsque son père la viole pour la première fois, au milieu des tourbières. Quand, après des années de violences répétées, elle tombe enceinte, une voisine compréhensive accepte de l’accompagner en Angleterre pour avorter. Mais tout se sait à la campagne et le drame de Mary, relayé par une meute de conservateurs intégristes, devient vite un scandale national. L’Irlande entière se révolte, hurle au crime et réussit à rattraper la jeune fille. Les redresseurs de torts catholiques sont prêts aux dernières extrémités pour qu’elle garde son bébé, son propre père n’est pas le dernier à clamer publiquement son indignation.
La violence physique et verbale qu’Edna O’Brien met ici en œuvre, dans une Irlande rurale et rétrograde qu’elle a bien connue, trouve son pendant dans le vibrant portrait d’une très jeune femme silencieuse et secrète, d’une bouleversante densité. »
• Beckett, Lettres IV (1966-1989) (traduction par Gérard Khan)
(pas encore de visuel de couverture)
C’est le quatrième volume de ses correspondances édité chez Gallimard : les précédents sont par-là > Lettres (1929-1940) > Lettres II, les années Godot (1941-1956) > Lettres III (1957-1965)
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• La Neige noire de Paul Lynch (traduit par Marina Boraso) (paru en grand format chez Albin Michel en août 2015)
« Dans Un ciel rouge, le matin, Paul Lynch métamorphosait le paysage irlandais en un territoire à l’horizon sans limites, au fil d’une impitoyable chasse à l’homme qui poussait un jeune métayer vers l’exil américain.
La Neige noire raconte le retour d’un émigré irlandais au pays. En 1945, après des années passées à New York, Barnabas Kane retrouve le comté du Donegal. Il y achète une ferme et s’y installe avec sa femme et son fils. Mais l’incendie, accidentel ou criminel, qui ravage son étable met un frein à ce nouveau départ. Confronté à l’hostilité d’une communauté haineuse, confiné sur cette terre ingrate où l’inflexibilité des hommes le dispute à celle de la nature, Barnabas va devoir choisir à quel monde il appartient. »
J’ai lu son premier roman, Un ciel rouge, le matin dont on attend la suite, Grace, cette année en français.
J’ai lu Paul Lynch, premier et second ( très noir ce second, et pourtant fascinant ) et je découvre avec ton billet qu’il va y avoir une suite.
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Je n’ai lu que le premier pour le moment, le second est dans ma pile à lire 🙂 Grace est la suite d’Un ciel rouge le matin, et apparemment il est vraiment top 😀
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