Invitation to the married life, 1991. Traduit de l’anglais par Christiane Armandet et Anne Bruneau. Éditions La Table Ronde, coll. Quai Voltaire, 1998 ; réédition en poche dans la coll. Petit Quai Voltaire, 2020 ; 363 p.
★★★★★★★★★☆
Mon avis :
J’ai découvert Angela Huth il y a trois ans avec Valse-Hésitation (lire ma chronique par ici), un roman que j’avais bien aimé, mais celui-ci est vraiment meilleur !
L’invitation à la vie conjugale se passe entre Oxford et le Norfolk dans les années 80, et commence par l’annonce d’un bal organisé dans quelques mois chez les Farthingoe. Au début du roman, nous découvrons trois couples qui y sont conviés, les Arkwright, les Lutchins et les Knox, ainsi que la famille Cotterman. Angela Huth nous les présente à mesure, les maris, les femmes et parfois leurs enfants, un chat, un ami. Leurs maisons, jardins et environnements de travail, leurs espoirs et aspirations, infidélités et passions – ou leur absence. On va découvrir ainsi par petites touches les liens entre chacun, et parfois leurs points communs. Ursula Knox est la fille de Mary Lutchins, Frances Farthingoe est amoureuse de Ralph Cotterman, qui lui est le meilleur ami de Martin Knox et est amoureux de sa femme Ursula. Certains pensent à la mort, d’autres à dormir, à quitter Oxford, à devenir peintre ou bien cherchent un sens à leur vie.
Sauf à la fin, dont l’exubérance un peu théâtrale et burlesque m’a vraiment amusée, il ne se passe pas grand-chose dans ce roman – qui n’invite d’ailleurs pas vraiment à la vie conjugale, haha, vu le quotidien de certains couples –, mais qu’est-ce qu’on y est bien ! Angela Huth ausculte à merveille les personnalités. Avec minutie et une certaine tendresse pour ses personnages, elle suit le fil des existences, détricote les vies et explore les particularités de chacun. A quoi tient le ciment d’un couple ? A sa longévité, son harmonie, ses incompréhensions ? L’écriture de L’invitation à la vie conjugale a du charme et de la générosité, c’est habile, cynique et doux, très anglais. J’ai vraiment beaucoup aimé ! Une lecture d’été idéale, si le coeur vous en dit.

Ce roman est ma première lecture pour les 10 ans du mois anglais, à retrouver sur le blog Plaisirs à cultiver. Comme il était sur mes étagères depuis l’an dernier, c’est également l’occasion de participer à l’Objectif PAL d’Antigone.
Je suis tentée 🙂
J’aimeJ’aime
Merci Hélène, je le note.
Bises 🤩
J’aimeJ’aime
J’adore la couverture..
J’aimeJ’aime
Et dire que je n’ai jamais été curieuse. Je vais remédier à ça!
J’aimeJ’aime
J’avais adoré ce roman ! Et j’ai lu d’autres titres d’elle. En général, on passe un bon moment oui.
J’aimeJ’aime
La couverture et ta belle chronique sont une véritable invitation à découvrir ce roman. Merci Hélène ! Beau weekend à toi 😊
J’aimeJ’aime
les félins de la couverture m’ont invitée à lire ce billet, et j’avoue je suis bien tentée par ce roman !
J’aimeJ’aime