Paru aux éditions Flammarion en mai 2017.
Ma chronique :
Seulement deux ans d’attente cette fois-ci pour avoir le plaisir et le réconfort de savourer un nouveau Fred Vargas. Youpi. J’ai découvert cette auteure française en 2005 avec Sous les vents de Neptune et depuis je suis fan, accroc, sous le charme de son style et de ses personnages. Ce nouvel opus au titre qui intrigue est le onzième roman que je lis d’elle. Il y a eu aussi un recueil de nouvelles. Vu que cette fois-ci encore, le commissaire Adamsberg et tous ses compères sont du voyage, c’est donc youpi au carré.
Fred Vargas est une magicienne des mots, un peu chamane, un brin alchimiste, toujours érudite. On se trouve bien vite happés dans une nouvelle histoire alambiquée, dont elle laisse s’épanouir les méandres en un subtil mélange savamment malmené, d’action et de contemplation.
La recluse, c’est une petite araignée, la Loxosceles rufescens, à la morsure – pourtant censée ne pas être létale – de laquelle quelques vieux messieurs se mettent soudain à succomber dans le sud, un été. Mais c’est aussi des réminiscences, celles de ces femmes emmurées vivantes et volontaires au Moyen-âge.
L’araignée, le mot, l’enfermée, sont les fils, parfois intemporels, qui à mesure de l’intrigue vont tisser et dévoiler la toile où l’énigme demeure. Des fausses pistes et de vraies épouvantes, toujours cette acuité mouvante, l’humour et l’humanisme, caractéristiques des romans de la grande dame. Je conseille !
Sur le blog est chroniqué également le précédent – et excellent – roman de Fred Vargas : Temps glaciaires.
J’adore Frédéric vargas…… merci merci merci
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Un nouveau point commun ! 🙂 Bonne fin de weekend, bises.
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Je voulais écrire Fred bien sûr 😉 ah ces tablettes……… bises
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Hihi j’avais deviné ! Bises 😘
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