White Lies, 2000. Traduit par Hélène Misserly. L’école des Loisirs, 2006
Ma chronique :
Cela fait un moment que je voulais découvrir cet auteur irlandais, dont trois romans jeune adulte sont traduits en français (bientôt un billet dédié dans ma série Douze auteurs jeunesse irlandais)
Nance, une jeune fille adoptée, découvre par hasard que ses parents ne lui ont pas tout raconté sur ses origines. OD, son ex petit ami désormais meilleur ami, bataille lui avec d’autres fantômes, une mère qui l’a abandonné, un père qui tente d’oublier sa carrière de jazzman raté dans l’alcool. Toute à sa recherche de vérité, Nance se referme sur elle-même. OD sait qu’il déconne, qu’il accuse les autres de ses faiblesses, mais il fonce quand même droit dans le mur. On va suivre chacun tour à tour, en chapitres alternés, dans sa quête de soi, sur fond d’Irlande et d’Afrique, de foot et de poésie, de secrets, de confiance, d’amour et d’amitié.
J’ai un peu peiné à entrer dans l’histoire, les vies des deux jeunes semblaient au départ dérailler d’une manière vraiment excessive. Mais passé la page 50, hop, la magie a soudain opéré, et je l’ai terminé quasiment d’une traite.
Souvenirs pieux est un très bon roman jeune adulte, auquel on pardonne de bonne grâce de légères maladresses. Il aborde avec pertinence des sujets complexes, et la difficulté qu’il y a parfois à se dévoiler, aux autres et à soi-même.
« On ne peut pas laisser la peur derrière soi. Elle vous marque où qu’on aille. »
1 comment for “Mensonges pieux – Mark O’Sullivan”