Deux types de nouveautés dans ce billet : celles qui sont déjà sorties (et que l’on peut donc trouver en numérique, via les maisons d’édition ou les sites de nos librairies indépendantes favorites, pour les fringales de lecture immédiates), et celles dont la publication va être différée à cause du Covid-19. Pour ces dernières, je vous ai noté les dates prévues avec un petit point d’interrogation, on verra plus tard pour les bonnes ! Projetons-nous dans l’après, ça fait du bien au moral 🙂
Plein de choses, du coup, car je diffère la publication de ce billet depuis deux grosses semaines – pas la tête à ça.
Pour les nouveautés, on a trois grands formats (deux déjà parus et un en prévision) et six poches (cinq ont déjà parus). Et sinon, j’ai découvert une nouvelle auteure Nord-Irlandaise, Carolyn Jess-Cooke. Je vous en parle en fin de billet (trois grands formats et deux poches).
En grand format
Février 2020
• Le temps fut – Ian McDonald (Le Bélial éditions, le 13 février)
Mars 2020
• La chaine – Adrian McKinty (Fayard, coll. Mazarine, le 11 mars)
Avril 2020
• Le dernier dragon sur terre – Eoin Colfer (Pygmalion, le 1er avril ?)
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En poche
Janvier 2020
• D’os et de lumière – Mike McCormack (Points, le 9 janvier)
Février 2020
• Chimères – Nuala O’Faolain (Réédition Le Livre de Poche, le 26 février)
• L’histoire de Chicago May – Nuala O’Faolain (Réédition Le Livre de Poche, le 26 février)
• Best Love Rosie – Nuala O’Faolain (Réédition Le Livre de Poche, le 26 février)
Mars 2020
• I am I am I am – Maggie O’Farrell (10-18, le 5 mars)
Avril 2020
• Les filles d’ennismore – Patricia Falvey (Pocket, le 16 avril ?)
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• Le temps fut de Ian McDonald (Traduit par Gilles Goullet, illustré par Aurélien Police (couverture))
J’ai découvert la chronique de cette novella du brillant Nord-Irlandais hier chez Mélie (→ lire sa chronique [par ici] – ça a l’air top ! – je me le suis direct acheté en numérique, du coup.
J’ai tellement aimé les deux premiers tomes de sa série Luna ! (lire mes chroniques : Nouvelle Lune, tome 1 et Lune du Loup, tome 2)
“Bouquiniste indépendant, Emmett Leigh déniche un jour un petit recueil de poèmes lors de la liquidation de la librairie d’un confrère. Un recueil, Le Temps fut, qui s’avère vite d’une qualité littéraire au mieux médiocre… En revanche, ce qui intéresse Emmett au plus haut point, c’est la lettre manuscrite qu’il découvre glissée entre les pages de l’ouvrage. Pour le bouquiniste, tout ce qui peut donner un cachet unique et personnel à un livre est bon à prendre. Il se trouve ici en présence d’une lettre d’amour qu’un certain Tom adresse à son amant, Ben, en plein cœur de la Seconde Guerre mondiale. Remuant ciel et terre – et vieux papiers – afin d’identifier les deux soldats, Emmett finit par les retrouver sur diverses photos, prises à différentes époques. Or, la date présumée des photos et l’âge des protagonistes qui y figurent ne correspondent pas… Du tout.”
L’auteur : Né à Manchester en 1960 d’un père écossais et d’une mère irlandaise, Ian McDonald vit depuis son enfance en Irlande du Nord. Il publie sa première nouvelle en 1982, son premier roman, Desolation Road, en 1988. C’est le début d’une carrière couronnée par les prix les plus prestigieux – Locus, British Science Fiction Award, ou Grand Prix de l’Imaginaire. Écrivain bourlingueur, McDonald délaisse volontiers les figures imposées de la science-fiction occidentale pour s’intéresser à des cultures tour à tour familières et étrangères. Son œuvre la plus récente, le cycle « Luna », est en cours de publication chez Denoël.
• La chaine d’Adrian McKinty (Traduit par Pierre Reignier)
« Victimes, survivants, ravisseurs, criminels,
vous serez tout ça à la fois.
Le téléphone sonne. Un inconnu a kidnappé votre enfant.
Pour qu’il soit libéré, vous devez enlever l’enfant de quelqu’un d’autre.
Votre enfant sera relâché quand les parents de votre victime auront à leur tour enlevé un enfant.
Si un chaînon manque : votre enfant sera tué.
Vous faites désormais partie de la chaine.
Vous n’êtes pas les premiers.
Vous ne serez certainement pas les derniers. »
« C’est rien de moins que Les dents de la mer pour les parents » (Don Winslow)
L’auteur : Adrian McKinty, critique littéraire et auteur récompensé deux fois par le prix Edgar-Allan-Poe, est l’une des étoiles montantes du polar. Il s’est vu décerner deux fois le prix Ned Kelly et il a également reçu le prix Barry, le prix Audie et le prix Anthony. Les romans de sa série « Sean Duffy » ont été nommés Meilleur polar de l’année par le Times, le Daily Mail, le Boston Globe et le Irish Times. Adrian McKinty est né et a grandi à Belfast en Irlande du Nord. Après avoir étudié la philosophie à l’université d’Oxford, il est parti aux États-Unis pour enseigner l’anglais en lycée. Il vit actuellement à New York.
• Le dernier dragon sur terre d’Eoin Colfer (Traduit par Jean-François Ménard)
« Autrefois, il était connu sous le nom de Wyvern, Seigneur du Haut Feu, et son ombre terrifiait les masses. Aujourd’hui, il n’est que Vern, vautré dans le bayou où il se cache, matant Netflix non-stop en tee-shirt Flashdance et sifflant de la vodka à longueur de journée. Mais, contrairement aux autres membres de son espèce, il a survécu. Malheureusement, aucune quantité d’alcool ne peut combler son immense solitude. C’est alors que le hasard lui propose une alliance inattendue… Aboutira-t-elle à l’extinction de sa race ou au retour de ses jours de gloire ? »
La quatrième de couverture me donne vraiment envie de le découvrir !
Quelques romans d’Eoin Colfer sont chroniqués sur le blog : en jeunesse, Artemis Fowl et Le supernaturaliste ; en policier, Prise directe.
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• D’os et de lumière de Mike McCormack (Traduit par Nicolas Richard)
Gros coup de coeur pour ce roman, paru chez Grasset en 2019.
→ Lire ma chronique [par ici] : « Je me suis régalée, un coup de cœur, une connexion. Souffle, humanité, poésie, humilité, introspection. D’os et de lumière m’a attrapée, ne m’a plus lâchée, la fin m’a bouleversée. Un livre élégant et profond. Je vous conseille ardemment de lire les premières pages de ce roman. Et si Marcus vous tend la main comme il l’a fait pour moi, alors foncez, sans hésiter. »
« c’est ce qui est fascinant, leur croyance c’est que si tout le monde marche, parle et fait des choses dans le même sens, alors il existe un réel danger que le monde entier bascule, donc il faut qu’une personne aille dans le sens opposé pour maintenir l’équilibre du monde »
“Il est midi, les cloches retentissent dans le village de Louisburgh. Assis dans sa cuisine, Marcus Conway écoute la radio et lit son journal. Soudain, un article amène un souvenir, le passé se mêle au présent, il se rappelle : ses premières années d’homme marié, la naissance de ses enfants, la folie de son père… Pendant une heure, il désosse son passé avec autant de minutie que d’émerveillement. Jusqu’au jour où, sa vie s’est brutalement mise à vaciller.
L’auteur : Nouvelliste et romancier, Mike McCormack a grandi dans une ferme en Irlande. Son troisième roman, D’os et de lumière a été traduit dans le monde entier. Désigné « Roman de l’année » lors des Irish Book Awards, il a été couronné en 2018 par le très prestigieux International Dublin Literary Award.”
• Chimères de Nuala O’Faolain (Traduit par Stéphane Camille) Réédition.
« Je m’étais toujours intéressée aux histoires passionnelles, donc je m’intéressai à Mme Talbot et à William Mullan. Je croyais en la passion comme d’autres croient en Dieu : tout en découle. »
Parce que la passion est la grande affaire de sa vie, Kathleen veut écrire sur le scandale que suscita, peu après la grande famine, la liaison entre une aristocrate anglaise du XIXe siècle et son palefrenier irlandais. Mais ses recherches la confrontent insidieusement à son propre passé : dans un va-et-vient entre l’Irlande de 1850 et celle de son enfance, elle met en lumière les fatalités de l’histoire.
Portrait en miroir de deux femmes dont la passion a été la perte, ce formidable roman, à l’issue inattendue autant que magnifique, fait surgir les questions lancinantes de l’exil, de la solitude, de la sexualité et des chimères de l’amour.
• L’histoire de Chicago May de Nuala O’Faolain (Traduit par Vitalie Lemerre) Réédition.
Prix Femina étranger 2006.
“Nuala O’Faolain s’empare du destin d’une jeune Irlandaise pauvre qui, en 1890, s’est enfuie de chez elle pour devenir une criminelle devenue célèbre en Amérique sous le nom de « Chicago May ». Tour à tour braqueuse, prostituée, arnaqueuse, voleuse et danseuse de revue musicale, May avait une beauté magnétique. Ses aventures la conduisirent du Nebraska, où elle côtoya les frères Dalton, à Philadelphie, où elle mourut en 1929, en passant par Chicago, Le Caire et Paris, où elle fut jugée pour le braquage de l’agence American Express. Elle vécut sur un grand pied, fit de la prison, et écrivit même, dans le genre convenu des mémoires de criminels, l’aventure de sa vie.
Partant de ce matériau, Nuala O’Faolain mène une enquête trépidante, tentant de saisir les motivations de cette énigmatique sœur d’Irlande. Car cette héroïne romanesque et sentimentale a payé au prix fort l’indépendance qu’elle a conquise contre les normes sociales. L’amour, le crime et un destin exceptionnel de femme au tournant du XXe siècle : tous les ingrédients du romanesque sont réunis.”
• Best Love Rosie de Nuala O’Faolain (Traduit par Judith Roze) Réédition.
“Après avoir vécu et travaillé dans le monde entier, Rosie décide de rentrer à Dublin pour s’occuper de la vieille tante qui l’a élevée. La cohabitation avec Min, dépressive et alcoolique, n’a rien d’exaltant. L’idée vient à Rosie de s’occuper utilement en rédigeant un manuel pour les plus de cinquante ans. Un éditeur américain accepte de la publier… Tandis que la vieille dame, qui a rejoint sa nièce à New York, est galvanisée par sa découverte de l’Amérique et pour rien au monde ne voudrait renouer avec son ancienne vie, Rosie, elle, tombe amoureuse d’une maison de la côte irlandaise, et va, dans une osmose avec la nature enchanteresse et les animaux qu’elle adopte, s’y laisser pousser des racines.
La lucidité de Nuala O’Faolain, sa tendresse pour ses personnages, font merveille une fois de plus dans ce livre où l’on suit les tribulations de ces deux femmes que lie toute la complexité d’un amour maternel qui ne dit pas son nom.”
• I am I am I am de Maggie O’Farrell (Traduit par Sarah Tardy)
Paru en grand format en 2019 chez Belfond. Un coup de coeur !
→ Lire ma chronique [par ici] : « I am, I am, I am, le nouveau livre de Maggie O’Farrell, est une autobiographie qu’elle nous livre au prisme d’un fil rouge, celui de toutes les fois où la mort l’a effleurée. Dix-sept chapitres, comme autant de nouvelles, d’instantanés, de tranches de sa vie qu’elle conte, admirablement. Sans fard, sans pathos, avec lucidité, franchise et humilité. Pour tout dire, j’ai trouvé les parties assez inégales, mais l’ensemble est vraiment à part, et bouleversant. Une fois terminé, j’ai su que ce livre était un coup de coeur, qu’il m’a marquée, que j’en relirai des passages. »
« La mort m’a frôlée sur ce sentier, de si près que je l’ai sentie, mais c’est une autre fille qu’elle a attrapée et emportée avec elle. »
• Les filles d’Ennismore de Patricia Falvey (Traduit par Julia Taylor)
Paru en grand format chez Belfond (collection Le Cercle) l’année dernière
« Rosie a huit ans, elle est fille de métayer ; quand elle sera grande, elle servira la famille Ennis, comme sa mère et sa sœur avant elle. Victoria a sept ans, elle est la fille de lord et lady Ennis ; quand elle sera grande, elle quittera le domaine d’Ennismore pour faire un beau mariage.
En attendant, Victoria se sent seule et rêve de partager ses secrets avec la fille du métayer qu’elle a rencontrée dans le parc de la propriété. Et pourquoi pas ? C’est décidé, dès septembre, la petite paysanne partagera les leçons de la demoiselle du château.
Mais, dans une société écrasée sous le poids des conventions et des hiérarchies, est-il bien raisonnable de semer des aspirations égalitaires dans le cœur des jeunes filles ? Car un vent de révolte souffle sur l’Irlande et cette amitié qui éclôt pourrait bien bouleverser leur vie ainsi que celle de leur entourage… Rosie et Victoria trouveront-elles la force de lutter contre la marche de l’Histoire qui menace de les déchirer ? »
→ Lire la chronique de Charlotte [par ici]
•
Carolyn Jess-Cooke est née à Belfast en 1978. Deux de ses romans ont paru chez JC-Lattès en 2012 et 2013 (puis au Livre de Poche en 2013 et 2015) : Journal d’un ange gardien et Le garçon qui voyait des démons (le pitch de ce dernier me fait d’ailleurs penser au film Sixième sens). Un autre titre, Si tu t’en vas, a paru chez Milady en 2018.
Je vous mets ci-dessous les liens vers les fiches des maisons d’édition, si ça vous intéresse (je ne détaille pas plus, j’avoue, j’ai la langue à terre tellement ce billet est long).
→ JC Lattès [par ici]
→ Le Livre de Poche [par ici]
→ Milady [par ici]
J’ai beaucoup aimé « I am, I am, I am » je suis « fan » de Maggie O’Farrell…
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Moi aussi !!! L’excellente nouvelle est qu’elle sort un nouveau roman en VO, « Hamnet », d’ores et déjà sélectionné sur la longlist du Women’s Prize ♥
https://www.tinderpress.co.uk/titles/maggie-ofarrell/hamnet/9781472223814/
La publication était prévue pour mardi prochain, ça va sans doute être retardé, du coup.
Mais je fais confiance aux éditions Belfond pour nous gâter avec une traduction rapide, comme toujours ♥
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Il faudrait que je lise D’os et de lumière, noté depuis sa sortie en GF. La couverture du poche me plaît, je ne cède donc pas aux sirènes du numérique ! (même si on peut acheter des e-books et les mettre au compte de notre libraire favori, chouette idée !)
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Comme toi, j’aime beaucoup la couverture de ce poche 😍
J’avoue j’ai craqué pour le Ian McDonald, ravie de pouvoir directement acheter l’epub à la maison d’édition ! Clic, clic, clic, il était sur ma liseuse. En plus il est sans DRM, c’est extra. D’ailleurs, la couverture étant tellement jolie aussi, s’il me plaît je l’achèterai aussi en papier, plus tard, pour fêter ça, haha.
J’avais décidé de ne rien acheter pendant ce confinement, mais bon 😛
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D’os et de lumière de Mike McCormack me tente beaucoup ! Belle soirée Hélène 😊
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C’est un roman à part, j’espère que tu y jetteras un œil 🙂 Porte-toi bien Frédéric, bises
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Merci Hélène, prend bien soin de toi également, Bises bretonnes 🙂
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