Ouille, mon timing devient serré si je veux vous présenter toutes les nouveautés de 2022 avant 2023 ! Haha ! Finalement en plus d’avril à juin, je vous mets aussi un titre de mars, dont je viens de découvrir l’existence.
(dans le descriptif de chaque titre, plus bas dans le billet, J’ai mis les liens vers les sites des maisons d’édition et vers mes billets de blog, n’hésitez pas à cliquer sur les titres des ouvrages. Je le précise, car depuis que j’ai changé la police de caractère sur mon site, on ne voit plus les liens hypertextes comme avant, où il y avait un léger surlignage d’office)
Mars 2022
En grand format
• La colline aux disparus – Tana French (Calmann-Levy, le 16 mars 2022)
Avril 2022
En grand format
• Entre toutes les femmes – John McGahern (Sabine Wespieser, le 14 avril 2022)
• Qui a tué Rose ? – Claire Allan (Éditions L’Archipel, le 21 avril)
En poche
• Il n’est pire aveugle – John Boyne (Le livre de poche, le 6 avril 2022)
• Sous un grand ciel bleu – Anna McPartlin (Pocket, le 7 avril 2022)
• Par une mer basse et tranquille – Donal Ryan (10-18, le 7 avril 2022)
• Hamnet – Maggie O’Farrell (10-18, le 7 avril 2022)
• Ne la quitte pas du regard – Claire Allan (Archipoche, le 7 avril 2022)
• Les St Charles – Molly Keane (La petite Vermillon, le 21 avril 2022)
• Chasse au trésor – Molly Keane (La petite Vermillon, le 21 avril 2022)
• Ce genre de petites choses – Claire Keegan (Le livre de poche, le 27 avril 2022)
Mai 2022
En grand format
• Misogynie – Claire Keegan (Sabine Wespieser, le 5 Mai 2022)
• La dernière bataille (Le gardien des tempêtes, 3) – Catherine Doyle (Bayard Jeunesse, le 17 mai 2022)
• Traqués – Adrian McKinty (Mazarine thriller, le 25 mai 2022)
En poche
• Milkman – Anna Burns (Folio, le 12 mai 2022)
Juin 2022
En grand format
• Personne ne doit savoir – Claire McGowan (Éditions Hauteville, le 1er juin 2022)
• La fabuleuse librairie de Libby Quinn – Freya Kennedy (Prisma Éditions, le 9 juin 2022)
En poche
• Normal people – Sally Rooney (Points, le 2 juin 2022)
• La colline aux disparus de Tana French (Traduit par Eric Moreau)
Grand prix des lectrices de ELLE 2022 – Catégorie Polar
« Cal Hooper, ancien flic de Chicago désabusé et avide de tranquillité, se réfugie dans un minuscule village irlandais au sud de Dublin, isolé au milieu des landes aux herbes hautes et des collines battues par le vent.
Mais un gamin du coin, Trey, vient bouleverser son quotidien en le suppliant de retrouver son frère aîné. D’abord peu enthousiaste, Cal se rend compte que personne au village ne semble se soucier du disparu, issu d’une famille pauvre et mal vue par les habitants. Forcé de reprendre du service, il entame discrètement son enquête, et découvre les mensonges et les secrets qui pèsent sur sa retraite rêvée. Dans ce paysage de bout du monde où il est si facile de se perdre, Cal et Trey ne pourront compter que l’un sur l’autre.
Conte magistral et atmosphérique, ce nouveau roman de Tana French nous interroge sur notre capacité à distinguer le bien du mal, et ce que nous sommes prêts à mettre en jeu lorsqu’il nous faut nous décider. »
• Entre toutes les femmes de John McGahern (Traduit parAlain Delahaye )
« La vie de Moran, vétéran républicain, a été transformée par son combat pendant la guerre d’Indépendance. Désormais âgé et devenu veuf, il vit seul dans la petite ferme où il a élevé ses enfants, régissant la maisonnée et pesant sur le destin des siens. Sur le point de se remarier, il hésite à cause de ses trois filles, qui elles-mêmes balancent entre l’attachement à leur père et leur désir de mener librement leur existence.
Ancré dans l’Irlande rurale, ce roman plonge au cœur de la relation trouble entre amour et haine, respect et révolte, posant à travers de magnifiques portraits de femmes la question de leur émancipation et de leur avenir. »
• Qui a tué Rose ? de Claire Allan (Traduit par Nicolas Porret-Blanc)
« Quand Emily sort du centre commercial ce jour-là, elle assiste, impuissante, à un accident : une femme est renversée par un automobiliste qui prend la fuite.
Très vite, la presse locale relaie les détails du drame : la victime s’appelait Rose. Mère d’un petit garçon et épouse du célèbre écrivain Cian Grahame, elle travaillait comme assistante dans
un cabinet dentaire.
En effectuant des recherches sur les réseaux sociaux, Emily se met à envier la vie si parfaite de Rose, elle qui enchaîne les échecs, tant professionnels que sentimentaux.
Mais, à présent, « la place est libre ». Emily réussit à obtenir le poste qu’occupait Rose et à se rapprocher de son ex-époux. Mais, sous le vernis des apparences, la réalité est parfois moins reluisante… voire dangereuse. »
• Il n’est pire aveugle de John Boyne (Traduit par Sophie Aslanides)
Paru en grand format chez JC Lattès en 2021
“Odran Yates entre au séminaire de Clonliffe College dans les années 1970, période pendant laquelle les prêtres sont très respectés en Irlande. Le jeune homme pense alors qu’il va consacrer sa vie au bien.
Quarante ans plus tard, la dévotion d’Odran est rattrapée par des révélations qui ébranlent la foi du peuple irlandais. Il voit ses amis jugés, ses collègues emprisonnés, la vie de jeunes paroissiens détruite, et il angoisse à l’idée de s’aventurer dehors par crainte des regards désapprobateurs et des insultes. Mais quand un drame rouvre les blessures de son passé, il va devoir affronter les démons qui ravagent l’Église, et interroger sa propre complicité.”
John Boyne sur le blog : Le garçon en pyjama rayé / Les fureurs invisibles du coeur /
Fiche auteur (qui date de 2017, il faudrait que je la mette à jour)
• Sous un grand ciel bleu d’Anna McPartlin (Traduit parValérie Le Plouhinec)
Paru en grand format au Cherche-midi en 2021
“Sous un grand ciel bleu, Rabbit a rendu son dernier souffle. Elle était leur fille, leur sœur, leur mère. Elle était leur soleil. Comment, dans cette famille d’ordinaire si loufoque, retrouver goût à la vie ? Davey l’a promis à sa sœur: il prendra Juliet avec lui. Mais comment s’occuper d’une enfant de douze ans quand le seul engagement qu’on a eu dans sa vie, c’est un abonnement au magazine Rolling Stone? Comment garder la foi, quand on a perdu un enfant? Chacun à sa manière, les Hayes vont tenter de surmonter leur chagrin. À chaudes larmes ou à grands rires, la résilience en souriant…”
C’est la suite de Les derniers jours de Rabbit Hayes, un roman formidablement touchant qui avait été un coup de coeur, et je me le suis offert à St Maur en poche en juin dernier. J’attends juste d’être dans le bon mood pour le commencer.
Anna McPartlin sur le blog :Les derniers jours de Rabbit Hayes / Mon midi, mon minuit
• Par une mer basse et tranquille de Donal Ryan (Traduit par Marie Hermet)
Paru en grand format chez Albin Michel en 2021
« Farouk est un médecin syrien qui se résigne à abandonner sa ville natale assaillie par les bombes, et entreprend de traverser la Méditerranée avec sa femme et sa fille pour se réfugier en Irlande. Cette Irlande est le seul pays que connaît Lampy, un jeune homme de 23 ans qui aimerait tout plaquer – à commencer par sa famille et son boulot de chauffeur pour une maison de retraite – depuis que sa petite amie l’a quitté. Enfin il y a John, qui a fait beaucoup de mal autour de lui mais cherche la rédemption alors qu’il sent la mort approcher. Le réfugié, le rêveur au cœur brisé et le pénitent : trois hommes que tout aurait dû opposer, et qui vont voir leur destin s’entremêler tandis que chacun d’eux court après ce qu’il a perdu en espérant trouver enfin un sens à sa vie. »
Il est dans ma pile à lire de proximité, je ne devrais pas tarder à l’en faire sortir !
Les trois autres romans de Donal Ryan sont chroniqués sur le blog : Le coeur qui tourne / Une année dans la vie de Johnsey Cunliffe / Tout ce que nous allons savoir / Rencontre au Centre Culturel Irlandais
• Hamnet de Maggie O’Farrell (Traduit par Sarah Tardy)
Paru en grand format chez Belfond en 2021. Un coup de coeur. Mon billet est [par là]
“Un jour d’été 1596, dans la campagne anglaise, une petite fille tombe gravement malade. Son frère jumeau, Hamnet, part chercher de l’aide car aucun de leurs parents n’est à la maison…
Agnes, leur mère, n’est pourtant pas loin, en train de cueillir des herbes médicinales dans les champs alentour ; leur père est à Londres pour son travail. Tous deux sont inconscients de cette maladie, de cette ombre qui plane sur leur famille et menace de tout engloutir.
Porté par une écriture d’une beauté inouïe, ce nouveau roman de Maggie O’Farrell est la bouleversante histoire d’un frère et d’une soeur unis par un lien indéfectible, celle d’un couple atypique marqué par un deuil impossible. C’est aussi celle d’une maladie « pestilentielle » qui se diffuse sur tout le continent. Mais c’est avant tout une magnifique histoire d’amour et le tendre portrait d’un petit garçon oublié par l’Histoire, qui inspira pourtant à son père, William Shakespeare, sa pièce la plus célèbre.”
L’autrice sur le blog : Fiche auteur / En cas de forte chaleur / L’étrange Disparition d’Esme Lennox / Assez de bleu dans le ciel / La distance entre nous / I am, I am, I am Récits de vie / Hamnet
• Ne la quitte pas du regard de Claire Allan (Nicolas Porret-Blanc)
Paru en grand format aux Éditions L’Archipel en 2021.
“« Ne crois pas ce qu’il te raconte ! » Eli, infirmière enceinte de sept mois, est perturbée par ces mots figurant dans une lettre anonyme. Font-ils allusion à son mari, Martin, qu’elle sent de plus en plus distant ?
Un deuxième message lui parvient bientôt, plus explicite encore, et plus inquiétant. Puis les menaces se précisent. Tandis que, dans l’ombre, une femme semble l’épier. Une femme qui souhaite à tout prix devenir mère…
Ne la quitte pas du regard alterne plusieurs voix – celles d’Eli, la future maman, et de Louise, qui suit une femme enceinte qu’elle ne juge pas digne d’élever l’enfant qu’elle attend. Un suspense dont la tension va crescendo, jusqu’au dénouement… inattendu !”
L’autrice : Elle est de Derry en Irlande du Nord. Ancienne journaliste, elle écrit des comédies romantiques sous le nom de Freya Kennedy (justement, un de ses romans a paru en juin, voir plus bas) et des thrillers sous son vrai nom.
Son site : https://www.claireallan.com/
• Chasse au trésor de Molly Keane (Traduit par Cécile Arnaud)
J’ai adoré ce roman, lu en grand format en 2019. Mon billet est [par ici]
“Finis le champagne, les journées aux courses, les escapades à Monte-Carlo… Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les propriétaires de Ballyroden doivent changer drastiquement leur mode de vie. Le benjamin de la famille, sir Philip, décide de faire du château une maison d’hôtes. Il reçoit trois Londoniens fortunés, un frère, sa sœur et la ravissante fille de celle-ci, persuadés de jouir du calme luxueux de la campagne irlandaise. En découvrant des souris dans sa chambre décrépite, Dorothy comprend qu’elle a fait fausse route, mais sa fille et son frère insistent pour rester à Ballyroden : la première a succombé aux charmes de sir Philip, et le second ajoute foi aux délires de tante Anna Rose. Persuadée d’arpenter le monde en avion privé, cette vieille dame au passé mystérieux soutient que se trouve, dissimulée dans la maison, une coquette quantité de rubis…
Dans ce roman à mi-chemin entre la comédie de mœurs, le vaudeville et le théâtre policier à l’anglaise, Molly Keane, en grande satiriste, dresse une galerie de portraits tous plus échevelés les uns que les autres.”
• Les St Charles de Molly Keane (Traduit par Simone Hilling)
“L’histoire des St. Charles est celle d’une famille anglo-irlandaise, noble mais ruinée, vivant dans un mélange d’élégance et de décrépitude, et qui refuse de prendre en compte les réalités contemporaines. La narratrice, Aroon, est la fille de la maison. Mal aimée par sa mère, éperdue d’admiration pour son père, elle passera toute sa vie à Temple Alice, et finira par devenir une vieille fille dure, oscillant entre la nostalgie et la violence intérieure. Derrière le monde de rêve et de bonnes manières que décrit Aroon, le lecteur devine la vérité des passions tragi-comiques qui détruisent les St. Charles.
Par-delà sa peinture acérée des mœurs d’une classe sociale et des vices d’un système néo-féodal, Molly Keane bâtit un roman familial parcouru de névroses et de tabous universels.”
Un excellent roman, qu’il faut que je relise pour écrire un billet.
Molly Keane sur le blog : Les renards de pierre / Chassés-croisés / La revenante / Chasse au trésor / Mémoires de porcelaine #5 (J’ai relu Fragiles serments en début d’année, mon retour de lecture est encore à publier)
Les romans de Molly Keane aux Éditions de La table Ronde (grands formats et poches) : [ICI]
• Ce genre de petites choses de Claire Keegan (Traduit par Jacqueline Odin)
Paru en grand format en 2020 chez Sabine Wespieser
Je ne l’ai pas aimé. Ma chronique est [par là]
Sur un thème similaire, je vous conseille la lecture de Une seconde vie de Dermot Bolger, que j’ai trouvé tellement plus juste et poignant (on peut le trouver en poche chez Folio)
« En cette fin de 1985, Bill Furlong, le marchand de bois et charbon, a fort à faire. Parmi ses commandes, une livraison pour le couvent voisin. Le bruit court que les sœurs y exploitent à des travaux de blanchisserie des filles non mariées et qu’elles gagnent de l’argent en plaçant à l’étranger leurs enfants illégitimes. L’épouse de Bill, Eileen, est d’avis que de telles choses ne les concernent pas.
Un avis qu’il a bien du mal à suivre par ce froid matin de décembre, lorsqu’il reconnaît, dans la forme recroquevillée et grelottante au fond de la réserve à charbon, une très jeune femme qui y a probablement passé la nuit. Tandis que, dans son foyer et partout en ville, on s’active autour de la crèche et de la chorale, cet homme tranquille et généreux n’écoute que son cœur.
Claire Keegan, avec une intensité et une finesse qui donnent tout son prix à la limpide beauté de ce récit, dessine le portrait d’un héros ordinaire, un de ces êtres par nature conduits à prodiguer les bienfaits qu’ils ont reçus.”
• Mysoginie de Claire Keegan (Traduit par Jacqueline Odin)
« Cathal est irlandais, Sabine franco-britannique. Tous deux travaillent à Dublin, lui dans une administration culturelle, elle dans une galerie d’art. Ils se sont rencontrés deux ans auparavant, à l’occasion d’un colloque. Sabine a commencé à venir passer le week-end chez Cathal, dans sa maison du comté Wicklow, puis elle y est venue de plus en plus souvent, jusqu’à ce qu’il lui propose de l’épouser. Elle a mis du temps à lui répondre, mais a finalement accepté. Même si l’achat de la bague de fiançailles a été l’occasion de leur première dispute, Sabine a quitté l’appartement qu’elle partageait en ville avec deux autres jeunes femmes pour venir s’installer chez lui, un mois avant la date prévue pour la fête.
Avec une précision quasi entomologique et une ironie consommée, Claire Keegan raconte dans cette nouvelle la soirée qui a marqué la fin de leur histoire commune. Le point de vue adopté est celui de Cathal : au bureau et dans le bus qui le ramène chez lui, on le sent troublé, son envie de solitude est manifeste. Chez lui, pourtant, ce trouble semble se mêler de soulagement, surtout au moment où, s’affalant sur son canapé, à peine soucieux de son chat, il renoue non sans volupté avec ses habitudes de célibataire.
À la lumière du portrait d’un homme finalement peu préoccupé par ce qui l’entoure, croqué en quelques traits redoutablement efficaces, le lecteur est subtilement amené à porter sur les épisodes de cette liaison, désormais achevée, le regard de Sabine : c’est là la grande force de ce récit, que de nous conduire à un dénouement se retournant implacablement contre son personnage principal. »
Claire Keegan sur le blog : L’antarctique Recueil de nouvelles / Ce genre de petites choses
• La dernière bataille (Le gardien des tempêtes, tome 3) de Catherine Doyle (Traduit par Sidonie Van Den Dries)
« Fionn Boyle, le Gardien d’Arranmore, doit faire face à son plus grand combat : la terrifiante et puissante Morrigan est réveillée. Fionn est le seul qui puisse l’arrêter. Mais avec seulement deux bougies restantes, Fionn parviendra-t-il à maîtriser ses pouvoirs à temps pour l’arrêter ? »
J’ai lu le premier tome, que j’avais beaucoup aimé ! Ma chronique est [ici]
• Traqués d’Adrian McKinty (Traduit par Pierre Reignier)
Palpitant et imprévisible ! Traqués transforme des vacances en famille en un cauchemar qui va tout changer.
VOUS N’AURIEZ PAS DÛ VENIR SUR L’ÎLE.
VOUS N’AURIEZ PAS DÛ ROULER SI VITE.
VOUS N’AURIEZ PAS DÛ ESSAYER DE CACHER LE CORPS.
VOUS N’AURIEZ PAS DÛ LEUR DIRE QUE VOUS POUVIEZ LES PROTÉGER.
PERSONNE NE PEUT FUIR INDÉFINIMENT…
Dans la même collection que La chaîne, un excellent thriller psychologique que j’ai dévoré l’été dernière. Ma chronique est par là :
Le nord-irlandais Adrian McKinty sur le blog : Les enquêtes de Sean Duffy : 1. Une terre si froide / 2. Dans la rue j’entends les sirènes / 3. Ne me cherche pas demain / La chaîne
• Milkman d’Anna Burns (Traduit par Jakuta Alikavazovic)
Paru en grand format chez Joëlle Losfeld en 2021.
Coup de coeur !!! Ma lecture préférée de 2021. Ma chronique [est là]
« Dans cette ville sans nom, mieux vaut ne pas se faire remarquer. La jeune narratrice met tout en œuvre pour empêcher sa mère de découvrir son « peut-être-petit-ami », et pour cacher à tous qu’elle a croisé le chemin du laitier – un homme violent qui la poursuit de ses avances. Mais quand son beau-frère comprend qu’elle garde un secret, et que la rumeur se met à enfler, la jeune fille devient « intéressante ». Or devenir intéressant c’est attirer les regards, et cela peut être dangereux.
Porté par une énergie et un humour féroces, Milkman raconte les conséquences terribles de l’inaction, à une époque où un drapeau, une religion ou un simple pas de côté peuvent être subversifs. Ce roman, lauréat du Booker Prize, a révélé Anna Burns comme l’une des grandes voix contemporaines. »
• Personne ne doit savoir de Claire McGowan (Traduit par Odile Carton)
« Alison organise une réunion d’anciens camarades d’Oxford pour fêter une amitié longue d’un quart de siècle. Entre-temps, elle s’est mariée avec Mike, avocat d’affaires, dont elle a eu deux enfants. Elle vit dans la maison de ses rêves dans le Kent. Elle a réussi sa vie, et elle a bien l’intention d’en faire la démonstration lors de ces retrouvailles.
Mais la fête vire au drame lorsque Karen, la meilleure amie d’Alison, fait irruption dans la maison, en état de choc. Elle affirme que le mari d’Alison l’a violée. Mike jure qu’il est innocent. À qui se fier ? Ce douloureux épisode fait resurgir les plus sombres souvenirs de leurs années de fac. Et certains sont prêts à tuer pour que ces souvenirs restent des secrets bien gardés. »
Présentation éditeur de l’autrice : Claire McGowan est née en Irlande du Nord en 1981. Elle a grandi dans un village où l’événement le plus palpitant a sans doute été la cavalcade d’un troupeau de vaches le long de la route. Elle vit désormais à Londres où, après avoir exercé le métier de journaliste, elle a décidé de se consacrer à plein-temps à l’écriture. Ses romans policiers seront bientôt adaptés en série par BBC Drama. Elle a dirigé pendant deux ans la Crime Writer’s Association et enseigne désormais l’écriture du roman noir dans une prestigieuse université londonienne. Elle se réjouit que ses romans soient désormais accessibles en français, une langue qu’elle parle couramment.
Elle écrit également de la “fiction féminine” sous le nom d’Eva Woods (traduit pour le grand format au Cherche midi et en poche chez Pocket
• La fabuleuse librairie de Libby Quinn de Freya Kennedy (Traduit par Eve Vila)
“Si vous pouvez en rêver, vous pouvez en faire une réalité…
Libby Quinn en a assez d’être raisonnable.
Après avoir passé des années à se démener pour rien dans une boîte de relations publiques irlandaise, elle se retrouve licenciée. Libby décide alors de consacrer toutes ses économies à la réalisation de son rêve : rénover une boutique délabrée pour ouvrir une librairie.
Elle espère que l’ouverture de « Once Upon A Book » sur Ivy Lane sera le parfait hommage à son grand-père bien-aimé qui lui a inculqué l’amour de la lecture et des livres dès son plus jeune âge.
Mais alors que sa vie amoureuse et ses amitiés deviennent encore plus compliquées, Libby aura-t-elle le courage de poursuivre ses rêves ? Ou bien ses rêves lui ont-ils échappé ?
La parfaite comédie romantique irlandaise !”
• Normal people de Sally Rooney Traduit par Stéphane Roques)
Paru en grand format en 2021 aux Éditions de l’olivier. On ne présente plus ce roman et là j’avoue en plus j’arrive en fin de billet et j’ai une attaque de flemme !
L’autrice sur le blog : Conversations entre amis / Normal People / Où es-tu, monde admirable
Merci Hélène pour ce partage si intéressant. J’ai lu certains de ces livres que j’ai beaucoup appréciés tout comme toi.
Les derniers de la liste seront une découverte pour moi !
Je te souhaite de belles fêtes de fin d’année , bises bretonnes 😙
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merci infiniment Eveline, joyeuses fêtes à toi également ♥
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